Mon second concert

Image

Mon second concert en deux ans prenait place à la Laiterie à Strasbourg, pour y retrouver The Pineapple Thief.

J’ai bien failli ne jamais arriver à cette salle située pourtant à sept kilomètres de la maison. J’étais bloqué de l’autre côté du Rhin par une manifestation de forains et après deux heures et demie d’embouteillages, j’ai juste eu le temps de déposer mon épouse à la maison avant d’aller au concert.

Dans la file d’attente j’ai retrouvé des amis perdus de vue depuis plusieurs mois, perdus en fait depuis que j’ai renoncé à Meta que l’on appelait encore Facebook à l’époque.

Au programme de la soirée Alex Henry Foster et The Pineapple Thief. Je venais évidemment pour ces derniers, ne connaissant pas l’ancien chanteur de Your Favorite Enemies. On ne peut pas connaître tout le monde non plus d’autant que l’artiste n’a composé qu’un seul album sous son nom pour l’instant.

Son groupe investit la scène vers 19h45, claviers, batteries, guitares, saxo alto, chanteur, tout plein de monde mais rien en comparaison de leur live à Montréal où ils étaient onze à jouer. Oui car ce sont des québécois, qui parlent en français avec le joli accent et chantent en anglais.

Dès les premières notes façon post-rock explosant en metal, j’ai été subjugué par la musique et la douleur froide qui émanait de leur performance, un mélange explosif entre Rage Against The Machine, Marillion et Toundra, fait de plages planantes déchirées par des tsunamis de basses. Alex Henry est possédé par sa guitare, la buée recouvre ses lunettes, les décibels culminent à 106 Dbz et je suis en transe sur ces morceaux à rallonge dont ‘The Hunter’ qui frise le quart d’heure. 

Après trois titres, Alex Henry Foster tire sa révérence sous les acclamations d’un public électrisé. Il nous invite à le rejoindre au stand de merch pour discuter après et tient sa promesse, il adore discuter avec ses fans. Après une mongue conversation, je repartirai avec le vinyle dédicacé par le chanteur et un teeshirt pour faire bonne mesure.  Oui, j’ai adoré et il est sur Bandcamp pour les curieux.

The Pineapple Thief arrive ensuite à 21 heures et je vous avoue que d’emblée, je sens qu’il vont devoir se dépasser pour égaler la première partie.

Hélas Gavin Harrison semble fatigué et Steve Kitch en petite forme, il devra même se poser le temps d’un titre pour récupérer. Il faut dire que le groupe s’est embarqué dans une grosse tournée qui a débuté le 6 octobre avec de rares journées de relâche passées sur la route. Bruce et Jon ne sont pas toujours au même diapason ce qui donne des chœurs parfois psychédéliques et le set semble réglé comme du papier à musique, laissant peu de place à la spontanéité, tout le contraire de Alex Henry Foster.

Il y eut quelques bons moments tout de même, nous parlons bien The Pineapple Thief, mais clairement leur précédente prestation dans le Club de la Laiterie m’a laissé un bien meilleur souvenir. Déjà parce la scène, plus intimiste, convient mieux à leur musique qu’un grand espace balayé de projecteurs. Ensuite parce qu’ils étaient bien meilleure forme et que O.r.k. ne les avaient pas éclipsé comme Alex Henry Foster. Oui des fois, les gars qui chauffent la salle font de l’ombre à la tête d’affiche.

Monde cruel.

Choix cornélien

Ce soir, si tout va bien, je vais écouter Haken au Club de la Laiterie à Strasbourg. Ce sera mon premier concert de Haken, un événement donc. Pour l’occasion, je devrais bénéficier d’un pass photo, je dis bien devrais, car il y a toujours une certaine incertitude avant d’avoir franchi la porte de la salle avec l’appareil photo, surtout au Club, je ne sais pas pourquoi.

Le Club, est une petite salle, pas forcément bien fichue, avec la console qui prend beaucoup de place, une scène étroite, des enceintes surdimensionnées et peu de place pour bouger. Exercer la fonction de photographe de concert dans cette salle n’est pas aisée. Quand le public répond présent, qu’il s’agit de métal et que le public s’agite, comment dire, c’est l’enfer. La dernière fois, pour Esben & the Witch, je n’ai pas vraiment brillé. Là ce soir, il pourrait y avoir du monde, et, étant données les deux premières parties très métal, The Algorithm et Next To One, cela risque de chahuter dans le public.

Donc mon problème est le suivant, comment m’équiper ? Je sens, qu’encombré de deux boîtiers, histoire de passer d’une focale à l’autre sans changer d’objectif, je vais avoir du mal à bouger dans la foule compacte sans craindre pour le matériel. Alors j’hésite à ne venir qu’avec un seul objectif très polyvalent, quitte à perdre beaucoup en lumière; le Nikkor 18-140 ouvert à 3.5.

Pour compliquer le tout, demain matin, Laurent part pour le festival de Bergkeller –  Reichenbach et a besoin d’un des boîtiers pour couvrir le festival. Un argument de plus pour ne prendre qu’un seul boitier histoire qu’il n’arrive pas avec une batterie à plat et une carte SD pleine au festival. Vous me direz, je pourrais vider la carte mémoire à une heure du matin et recharger la batterie, mais bon voila, je me lève à 6h00 demain pour aller pointer à l’usine, alors bon, pas motivé…

Alors je fais quoi ?

Le programme 2017 – MAJ

Une petite mise à jour du programme des concerts après l’annulation de Mostly Autumn Chez Paulette

L’an passé, de juin à décembre, je n’ai pu me rendre à aucun concert. Je compte bien me rattraper en 2017. Ca tombe bien puisque de Z7, à une heure et demi de Strasbourg propose de belles choses comme toujours.

Mon programme provisoire est le suivant pour l’instant :

  1. 8 février – Devin Townsend au Z7 à Pratteln – Suisse
  2. 16 février – Esben and the Witch à La Laiterie à Strasbourg – France
  3. 24 mars – Neal Morse au Z7 à Pratteln – Suisse
  4. 30 mars – Haken à La Laiterie à Strasbourg – France
  5. 5 avril – Pain of Salvation au Z7 à Pratteln – Suisse
  6. 27 et 28 mai – Festival Prog The Castle – Allemagne
  7. 28 juillet – Marillion au Z7 à Pratteln – Suisse
  8. 5 et 6 août – Festival Rock au Château à Villersexel
  9. 3 décembre – Threshold au Z7 à Pratteln – Suisse