Algoflash

Rassurez-vous, je ne vais pas écrire un billet sur l’état de ma pelouse que j’ai semé ce printemps et qui ressemble maintenant à un condensé de mauvaises herbes. Manifestement je suis maudit question gazon…

Je vais vous parler d’une autre malédiction, celle de la loi des séries. Des séries télé bien entendu, vous m’aviez compris n’est-ce pas ?

Après l’ennui provoqué par la saison 2 de Zone Blanche et avec Acquitted me voila aux prises avec Flash, la saison 3 que je finirai pas.

Les personnages se bousculent grâce aux multi-univers, Terre 2…Terre 19, se mélangent dans une seule réalité et les bidouillages temporels de notre héros mettent une jolie pagaille dans sa réalité. Cette fois nous avons quatre supersoniques dont le méchant Savitar, dieu de la vitesse, Kid Flash et la fille du professeur Wells. Il y a aussi cette histoire de Flash Point tordue qui est au cœur de la série puisque la petite chérie de Barry, Iris, risque de passer à la casserole. C’est également le grand retour de Grodd le gorille savant et de ses congénères en colère, et ça on s’en serait bien passé. On note également l’arrivé d’un petit nabot de Poudlard.

Cette saison 3 me donne l’impression de faire appel à un algorithme de génération aléatoire de scénarios d’où le titre de ce billet. Si au début l’histoire se tient, elle part rapidement en coquillettes, tentant de se raccrocher tant bien que mal au Flash Point. L’histoire d’amour Barry Iris est toujours aussi peu convaincante sans parler des autres amourettes, papa West, Wally et Francisco.

Il n’y a que la nouvelle incarnation du Docteur Wells, un débile sympathique avec deux sticks qui donne encore à cette série un peu de piment.

Per aspera ad astra

Vous aussi, enfant, vous preniez votre père pour un héros, même s’il était absent de la maison la plupart du temps ? Le mien est aujourd’hui en maison de retraite à l’autre bout de la France et c’est aussi bien ainsi. Nous nous parlons une fois par semaine au téléphone et nous nous voyons une fois tous les deux ans. Je n’ai pas besoin d’une psychanalyse et encore moins d’un voyage jusque que la planète Neptune pour régler ça.

Je suis allé voir Ad Asra.

Je vais au cinéma aussi rarement que je rends visite à mon père pourtant les salles sont nettement moins éloignées que lui. Pourquoi a-t-il fallu que j’aille regarder ce nouveau chef d’oeuvre de la science-fiction moderne ? Science-Fiction ? Un mec dans un scaphandre sur une affiche, un attrape nigaud qui fonctionne à chaque fois avec l’imbécile que je suis, sans doute à cause de ma vocation d’astronaute avortée, encore une chose dont mon père est certainement responsable.

Ad Astra, le film thérapie qui aurait pu être réalisé en huis-clos par Woody Allen, se déroule entre la Terre et Neptune. L’histoire est la suivante (attention gros spoiler) : le docteur McBride alias paounet, s’en va aux confins de l’univers rechercher la vie extraterrestre. Après des années de voyage, arrivés dans la banlieue de Neptune, l’expédition scientifique tourne au drame et tout l’équipage est déclarée disparue. Sauf que quelles années plus tard, la Terre est bombardée de vagues d’énergie dévastatrices en provenance de Neptune et les chercheurs soupçonnent alors papa McBride (on se demande bien pourquoi d’ailleurs) d’en être le responsable. Son fils Roy, est alors sollicité pour raisonner papa. Mais pour lui passer un coup de fil laser, il faut qu’il se rende à la plus proche cabine téléphonique connue, sur la planète Mars. Un scénario abracadabrant ? Oui.

Commencent alors les aventures rocambolesques de Brad Pitt (bébé Mc Bride) : vol vers la Lune, bataille de rovers près de la face cachée, vol pour Mars et ridicule sauvetage à mi chemin, atterrissage en catastrophe, coups de téléphone laser depuis un studio top moumoute sur Mars mais papa ne répond pas, vol en passager clandestin vers Neptune après avoir malencontreusement tué tout l’équipage, soixante dix neufs jours de solitude et enfin papa McBride en chair et en poils.

Quarante pulsations au repos, moins de quatre-vingt en chute libre, Roy Mc Bride est un surhomme.

Je ne vous raconte pas la fin mais sachez juste que Brad n’aura plus besoin d’évaluation psychologique. Outre l’aspect psychanalyse à deux balles de l’histoire, le ridicule prétexte de la Science-Fiction, les scènes d’actions gratuites, les incohérences scientifiques, le film est juste chiant à mourrir. Croyez-moi, c’est bien plus amusant d’aller parler deux heures durant avec son vieux papa mutique dans un mouroir à l’autre bout de la France, que de rester assis à regarder le film d’un réalisateur qui a encore de nombreux problèmes à régler avec son père.

Zombie Walk

Un samedi de fin d’été ensoleillé, je pris le tram pour assister à la grande marche des zombies qui se déroule pendant le festival du film fantastique de Strasbourg.

Si j’aime la science-fiction, je suis nettement moins amateur de films de zombies ou d’horreur soyons clair. Soit cela me fait rire aux larmes, soit cela me donne envie de vomir.

Toutefois, pour un amateur d’images, la Zombie Walk est une occasion en or. Comme pour le Carnaval de Rosheim, les personnes déguisées sont venues pour se montrer autant que pour faire la fête. Du coup les photographes sont presque plus nombreux que les morts vivants.

Zombie Walk de Strasbourg

14h00. Sur la place Kleber, derrière les barrières de sécurité (il ne faudrait pas que les morts vivants attaquent les survivants) s’agglutinent lentement des corps désarticulés, des gueules cassées, des litres d’hémoglobines et des kilos euros de matériel photographique. Une fanfare zombie met de l’animation pendant que les derniers arrivants se refont une beauté aux stands de maquillage.

Beauté fatale

Au milieu de la foule qui augmente de minutes en minutes, déambulent quelques cadavres désarticulés morts dans des circonstances improbables. Outre les humains, on y trouve des monstres : un lapin sexy, bonhomme Cetelem à tête de citrouille, des tas de viande avariée et j’en passe. Les organes sanguinolents posent devant les objectifs avec complaisance, poussant leurs hurlements effrayants ou ridicules, crachant de l’hémoglobine au goût de fraise avant d’être appelé par le maître de cérémonie devant le grand podium.

Zombie Walk de Strasbourg

Commence alors la grand messe macabre à la Ghost : la foule de morts vivants entame la danse de Thriller avant d’élire les plus beaux d’entre les cadavres. Sous un soleil implacable, les corps faisandés, dégoulinants défilent sur l’estrade, hurlant leur nom à la foule, dansant quelques pas saccadés, draguant les objectifs pour le plus grand bonheur des photographes accroupis aux portes de l’enfer.

15h00: Après les élections de miss gothique faisandée, de papy déterré et des steampunks dégoulinants, la fanfare morbide se met en route pour la Zombie Walk. Dépliant mes jambes engourdies après trois quarts d’heure inconfortables devant les morts, je pique un sprint dans les ruelles bondées de la capitale européenne pour doubler le cortège funéraire et me placer au meilleur endroit pour shooter du zombie.

Zombie Walk de Strasbourg

Hélas, comme ces cadavres exquis, je ne suis pas loin de la décomposition, et la course épuise les quelques reliquats de cartilage qu’il reste dans mes genoux perclus d’arthrose. A la fin de la marche des morts, le photographe déshydraté et brûlé par le soleil, déambule comme un mort vivant, une vive douleur dans le genou droit, celui qui était encore en bon état.

16h00: C’est ainsi qu’après avoir croqué les morts avec ma boite à image, j’ai rejoins le troupeau aveugle des zombies, sans maquillage, sans même passer par la case croque mort, j’avance tel un figurant de Thriller jusqu’au Tram qui me ramène chez moi, avec beaucoup de photographies de maquillages ratés et quelques beaux cadavres sexy tout de même.

Zombie Walk de Strasbourg

L’Inclinaison

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L’Inclinaison raconte l’histoire d’un jeune compositeur de musique contemporaine vivant dans un pays totalitaire. Un compositeur, qui va s’embarquer pour une tournée de huit semaines avec un orchestre dans un archipel possédant un parfum de rêve.

L’Inclinaison parle de musique, des îles, de la mer, la vie, du temps qui passe, de l’inspiration, des voyages, de la liberté. Un roman hors du commun, un livre qui prend le temps de raconter.

Né dans un pays en guerre, froid, industriel et pollué où une dictatrice règne sans partage d’une poigne de fer, le compositeur Alessandro Sussken embarque pour les îles paradisiaques qu’il a toujours rêvé de visiter. Pendant huit semaines, il voyage insouciant, d’îles en îles, donnant quelques récitals, dormant dans les bateaux, se livrant à l’étrange rituel des formalités administratives à chaque débarquement, découvrant l’apparente insouciance des insulaires, le plaisir de la vie au soleil. Mais après huit semaines au paradis, il revient sur le continent et une surprise de taille l’y attend.

Si L’Inclinaison parle beaucoup de musique, du processus de composition, des artistes, il s’agit également d’un récit fantastique, abordant de manière très orignale, un thème pourtant maintes fois exploité par les écrivains, celui du voyage dans le temps. Le roman est tout sauf dans l’action, certains chapitres semblent même un copier coller du précédent, à se demander si Christopher Priest ne cherche pas à faire du remplissage, jusqu’à ce que le lecteur comprenne la démarche de l’auteur. Ce qui semblait répétitif devient alors indispensable au récit.

Le roman est beau, bien écrit, différent. Les mélomanes aimeront son approche de la musique, les voyageurs voudront repartir en mer, les passionnés de paradoxes temporels pourront se creuser les méninges et les lecteurs de Priest adoreront son nouveau roman.

La téléportation existe

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La téléportation existe, je l’ai expérimentée.

Une belle journée commençait, la pluie avait laissé la place aux éclaircies, un temps idéal pour une promenade dominicale. Je venais de sortir de la maison, en bordure de la grande tranchée de terre, celle qu’il ne faut jamais traverser. L’herbe humide me chatouillait délicieusement, l’air embaumait, la rivière coulait rapidement, charriant les eaux diluvienne de la veille.

Mon estomac criait famine mais le repas pouvait encore attendre, je voulais profiter de l’instant, de l’air, des odeurs, du soleil, du calme, de la beauté, de la vie, de cette journée qui s’offrait à moi.

Soudain, de pesantes vibrations ébranlèrent le sol, une, deux, trois quatre, une, deux, trois, quatre, une, deux, trois quatre, de plus en plus fort. Le danger approchait le long de la grande tranchée de la désolation, là où bien des nôtres avaient perdu la vie. Le bonheur de l’instant laissait place à l’urgence de survivre, de m’éloigner de la menace aussi rapidement que possible.

Aussi brutalement qu’elles avaient commencé, les secousses cessèrent, remplacées presque aussitôt par de longues modulations sonores insoutenables. Une gigantesque ombre recouvrit alors la nature, un froid glacial m’enveloppa. Que m’arrivait-il ? Au secours !

J’étais pourtant resté prudemment bien en retrait du désert ocre qui tentait les plus aventureux d’entre nous. Rien n’aurait dû m’arriver.

C’est alors que je sentis une violente pression sur mon corps. D’un coup je fus très haut dans le ciel, à cent lieues de l’herbe accueillante et humide, au dessus de l’immense tranchée aride que personne n’avait jamais traversé. Mon estomac se retourna, mon oreille interne s’affola, mes yeux perdirent tout repère et moins d’une seconde plus tard, je me retrouvais de l’autre côté de la frontière infranchissable, à des heures de ma maison, de ma famille, séparé d’eux à jamais.

Je venais d’être téléporté de l’autre côté du monde.

La pression se relâcha sur mon corps, de nouvelles secousses ébranlèrent la croute terrestre : une, deux, trois, quatre, une, deux , trois, quatre, une deux, trois quatre, de moins en moins fort.

Je suis assis dans l’herbe humide, seul, de l’autre côté de l’univers connu. La journée est belle, le calme est revenu et mon estomac crie famine. Je glisse entre deux brins d’herbe, rampant vers ce trèfle délicieusement odorant. De l’autre côté du monde, la nourriture possède d’étonnantes saveurs, la terre n’a pas la même couleur, la même odeur et de nombreux gastéropodes gambadent joyeusement. Peut-être pourrais-je fonder une famille de ce nouveau monde ?

Si des tremblements similaires se produisent, cette fois, je me glisserai dans la maison, bien à l’abri, rien ne pourra plus m’arriver.

« Sortez de vos coquilles, mes frères et mes sœurs. Ouvrez les yeux. Le monde est bien plus grand que vous ne le pensiez, car je viens de l’autre côté de la terre, près de l’immense eau qui gronde. Non je n’ai pas traversé le grand désert aride, personne n’y survivrait. J’ai été téléporté par une force inconnue, et me voila parmi vous, tel un messie. »

« Je vous le dis, lorsque que le sol tremblera quatre fois, que l’ombre s’abattra sur le sol, soyez prêt pour le voyage, vous ne reverrez plus jamais les vôtres. La téléportation existe, je l’ai expérimentée. »

En nous promenant au bord du Rhin, ma douce et tendre à trouvé un gros escargot au bord du chemin qui risquait de se faire écraser par les marcheurs. Elle s’est penchée vers lui, l’a pris délicatement dans ses mains et l’a déposé de l’autre côté du chemin, pensant le sauver. Mais avait-elle conscience que cet acte généreux allait changer à jamais la vision qu’ont les gastéropodes de l’univers et de la science ?

Outresable

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Certains écrivains trouvent d’étonnantes idées : un puit refuge enfoui pour protéger toute une population, une balise spatiale et son gardien de phare, un plongeur des sables à la recherche de trésors.

Hélas une idée ne suffit pas toujours à un roman, il faut également une histoire. Le dernier livre de Hugh Howey décrit une terre de sable désolée, des plongeurs qui descendent sous les dunes piller les vestiges d’une civilisation déchue et une famille unie par la même souffrance, celle d’un père parti un matin, sans prévenir. L’univers d’Outresable réinvente, après Dune, un monde hostile, dominé par le soleil, le sable et le vent, où l’eau comme les anciens objets du vingtième siècle sont des denrées précieuses. Une mère, une sœur, trois frères, tous survivent à leur manière dans le désert, à l’abri du mur sur lequel jadis ils ont vécu. 

Malgré un monde prometteur, le récit se dilue rapidement et nous conduit vers une fin prévisible et l’insistance de l’auteur pour nous faire comprendre que le sable règne en maître sur la terre devient pesante au fil des pages. 

Outresable propose un univers intéressant pour le Jeu de Rôle mais ne suffit pas à en faire un bon roman. Hugh aurait limité son récit à la plongée de Palmer jusqu’au gratte ciel, cela aurait donné une excellente nouvelle, un peu comme celle qu’il avait écrit d’abord pour Silo. Howey possède sans doute suffisamment de matière comme pour Silo afin d’écrire une suite, mais ce serait à n’en pas douter une bien mauvaise idée.

Au fait, si, vous voulez partager vos chronique littéraires comme moi, je suis également sur Babelio.

Les magiciens

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Dans le rôle de Harry Potter, un jeune mélancolique et dépressif fan d’un ersatz des Chronique de Narnia. Dans le rôle d’Hermione, une blondasse bigleuse à grosse poitrine et dans celui du professeur Dumbledore, un noir aveugle. Bienvenu au Poudlard des 16 ans et plus.

Nous somme à l’université de la magie, Brakebills pour les intimes, avec ses étudiants, ses professeurs, ses fêtes, ses rituels de passage, ses histoires de fesses et de cœur, et bien entendu, un grand méchant. Dans cette histoire, Voldemort, possède un nuage de papillons en guise de tête, ce qui ne le rend pas forcément plus sympathique.

Ce qui commence comme une série un peu niaise pour ados, évolue au fil de épisodes de manière de plus en plus trash : sexe, morts violentes, pédophilie, euthanasie, viol. Pas étonnant que sur le coffret, on trouve de nombreuses mises en garde. La série qui s’annonçait comme un pompage des romans Harry Potter, vire rapidement à une version édulcorée de Evil Dead.

Le plus surprenant c’est que cela fonctionne plutôt bien. Dans la saison 1, de The Magicians, nous suivons l’initiation à la magie de jeunes étudiants, nous découvrons les mages sauvages – ceux qui n’ont pas été admis à Brakebills -, nous plongeons dans un roman de magie pour enfants qui s’avère être un univers parallèle bien réel, nous partons en quête du grand méchant, nous découvrons les interactions entre le monde des moldus et des sorciers.

Bref c’est pas trop mal, si on ne veut pas réfléchir le soir, après un dure journée de labeur. Il existe quatre saisons de The Magicians, je en pense pas aller si loin, mais la saison une fut un bon divertissement.

L’espoir fait vivre

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Megan se réveille dans un caisson d’hibernation, dans une station spatiale en orbite autour de la Terre. Cela fait longtemps qu’elle dort et elle a tout oublié. Par chance, dans Hope, elle n’est pas seule, Adam, son compagnon s’est réveillé plusieurs mois avant elle.

Je suis tombé par hasard, sur cette bande dessinée de ‘Fane à qui l’on doit Streamliner ou Joe Bar Team, en traînant dans une boutique. J’ai hésité, tourné quelques pages et l’ai embarqué. Une de raisons qui m’a décidé, c’est que Hope n’aura qu’un deuxième tome, qui sortira en mai et qui conclura l’histoire. J’aime bien les BD qui se terminent.

Plusieurs stations tournent autour de la Terre ravagée par une guerre nucléaire dans les années 70. Chaque station abrite un couple, un couple pour repeupler la Terre, lorsqu’elle sera à nouveau viable. Du moins c’est l’histoire que lui conte son compagnon.

L’histoire dérape au fil des pages, mais pas question de vous spoiler l’intrigue, ce serait tout gâcher, sachez juste que la dernière planche représente Megan, en combinaison spatiale, s’apprêtant, malgré les mises en gardes de son compagnon, à effectuer une sortie extra véhiculaire.

Le graphisme, très particulier, contribue beaucoup au charme de la BD et l’histoire vous kidnappe jusqu’à la dernière page. Inutile de le dire, j’attends avec impatience Hope Two.

La Longue Terre

En passant

Prenez deux auteurs de science fiction réputés, Terry Pratchett connu pour son humour franchement décalé et Stephen Baxter, connu pour sa science fiction très scientifique. Enfermez-les quelques mois dans un bureau et attendez qu’il en sorte quelque chose. Vous obtiendrez un roman, La Longue Terre.

Le livre développe l’idée des mondes parallèles. Un jour, les humains découvrent qu’ils peuvent voyager d’un univers parallèle à un autre, moyennant une pomme de terre et un peu d’électronique. Brutalement l’économie mondiale s’effondre et les habitant de la Terre s’éparpillent d’est en ouest dans des mondes vierges d’humanité.

Avec la rigueur scientifique de Baxter et l’humour de Pratchett, nous aurions pu espérer un roman délirant et inventif, mais non. La Longue Terre s’enlise très rapidement dans un road trip en dirigeable, dans lequel un ordinateur et un jeune homme s’embarquent, objectif, parcourir ces mondes. Je me suis très très vite ennuyé avec le bouquin et si j’ai lu quelque part, que les dix dernières pages donnent envie de lire la suite, je n’ai pas eu le courage de dépasser la moitié du bouquin.

D’accord Pratchett ne m’a jamais fait beaucoup rire mais je suis un grand fan de Baxter. Pas grave, j’avais emprunté le bouquin.

On a marché sur la Lune

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-200 avant notre ère, Ératosthène prouvait que la Terre est ronde et en calculait la circonférence.

Au dix-septième siècle, Galilée posait les bases de l’héliocentrisme et connu quelques déboires avec l’église catholique.

En 1907, Albert Einstein affirma que la vitesse de la lumière était l’ultime limite.

Dans les années cinquante, les deux plus grandes puissances mondiales, se lancèrent dans une folle compétition,  celle de la course à l’espace.

Le 4 octobre 1957, les russes envoyaient dans l’espace le premier satellite de l’histoire et moins de quatre ans plus tard un homme dans l’espace.

Les américains enragèrent, mais le 21 juillet 1969, Neil Armstrong, posait le pied sur la Lune.

En 2018, le GIEC annonce que la température sur Terre augmentera le 1.5°C d’ici la fin du siècle.

Non mais sérieusement ? Vous croyez à toutes ces bêtises ?

La Terre est plate, si elle était ronde, l’horizon ne serait pas plat, il devrait former un cercle autour de nous. Et sachez que les images de la NASA ne sont que des montages.

La théorie officielle veut que la rotation de la lune s’effectue en simultanéité parfaite avec celle de la terre. Sa période de rotation orbitale sur 27,5 jours serait la même que la période de sa rotation sur elle même, de sorte que nous ayons l’impression que celle-ci soit immobile, du coup la lune présenterait tout le temps la même face. Vous ne trouvez pas ça gros comme coïncidence ?

Héliocentrisme ? Foutaises. Selon le modèle héliocentrique, la terre est censée effectuer des spirales dans l’espace (rotation autour du soleil, qui lui même tourne en même temps autour du centre de la galaxie). Mais avez-vous déjà photographié le déplacement des étoiles dans le ciel la nuit ? Elles tournent autour de l’étoile polaire, dessinant un cercle parfait. Où est notre spirale dans cette histoire.

Et depuis quand la lumière se déplace ? Le son passe encore, on l’observe lors d’un orage, mais la lumière ? Quand on éteint l’interrupteur, il fait immédiatement noir, un point c’est tout. Les scientifiques ont annoncé que si un homme passait les 100 km/h,  son corps exploserait. Nous savons depuis l’invention du train que c’est une énorme erreur. Les scientifiques ont affirmé également que le mur du son était infranchissable, parlez-en aux pilotes de chasse. Albert Einstein a finalement écrit que la vitesse de la lumière était infranchissable, qu’en déduisez-vous ?

Et si même, en poussant l’absurde jusqu’à son extrême, l’espace existait, comment donc serait-il possible de lancer un objet sans qu’il ne retombe immédiatement sur Terre. Lancez donc un caillou en l’air, aussi fort que vous le pouvez, que fait-il ? Bon, et vous croyez encore qu’il a été possible lancer un objet dans le ciel pour qu’il tourne ensuite autour d’une terre plate ? Tout ça est ridicule.

Un an avant l’alunissage d’Apollo 11, Stanley Kubrick sortait le film 2001 Space Odyssey, des images extraordinaires de l’espace et d’une base lunaire, un film de science-fiction qui est encore à ce jour une référence du genre. Des décors prêts à recevoir les équipes Apollo, histoire de donner le change à nos amis russes. Oui, l’homme n’est jamais allé sur la lune, comment voulez-vous poser le pied sur une petite lumière pendue au bout d’un fil ?

Alors quand on me parle de réchauffement climatique, je rigole. La planète ne se réchauffe pas évidemment. Ce sont des racontars de pseudos scientifiques à la solde de politiques cherchant à favoriser de nouvelles industries comme le nucléaire, voulant plomber la prospection pétrolière, l’économie américaine et interdire ces magnifiques SUV si confortables.

Cessez de croire tous les mensonges dont on vous abreuve chaque jour. La terre est plate, nous ne sommes jamais allé dans l’espace et la femme est sortie de la cuisse d’Adan, alors continuez de polluer gaiement la planète, nous ne risquons rien, pas vrai Donald ?

Et la chat de Schrödinger a fait pipi, si ça ce n’est pas une preuve !