L’Inclinaison

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L’Inclinaison raconte l’histoire d’un jeune compositeur de musique contemporaine vivant dans un pays totalitaire. Un compositeur, qui va s’embarquer pour une tournée de huit semaines avec un orchestre dans un archipel possédant un parfum de rêve.

L’Inclinaison parle de musique, des îles, de la mer, la vie, du temps qui passe, de l’inspiration, des voyages, de la liberté. Un roman hors du commun, un livre qui prend le temps de raconter.

Né dans un pays en guerre, froid, industriel et pollué où une dictatrice règne sans partage d’une poigne de fer, le compositeur Alessandro Sussken embarque pour les îles paradisiaques qu’il a toujours rêvé de visiter. Pendant huit semaines, il voyage insouciant, d’îles en îles, donnant quelques récitals, dormant dans les bateaux, se livrant à l’étrange rituel des formalités administratives à chaque débarquement, découvrant l’apparente insouciance des insulaires, le plaisir de la vie au soleil. Mais après huit semaines au paradis, il revient sur le continent et une surprise de taille l’y attend.

Si L’Inclinaison parle beaucoup de musique, du processus de composition, des artistes, il s’agit également d’un récit fantastique, abordant de manière très orignale, un thème pourtant maintes fois exploité par les écrivains, celui du voyage dans le temps. Le roman est tout sauf dans l’action, certains chapitres semblent même un copier coller du précédent, à se demander si Christopher Priest ne cherche pas à faire du remplissage, jusqu’à ce que le lecteur comprenne la démarche de l’auteur. Ce qui semblait répétitif devient alors indispensable au récit.

Le roman est beau, bien écrit, différent. Les mélomanes aimeront son approche de la musique, les voyageurs voudront repartir en mer, les passionnés de paradoxes temporels pourront se creuser les méninges et les lecteurs de Priest adoreront son nouveau roman.

La téléportation existe

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La téléportation existe, je l’ai expérimentée.

Une belle journée commençait, la pluie avait laissé la place aux éclaircies, un temps idéal pour une promenade dominicale. Je venais de sortir de la maison, en bordure de la grande tranchée de terre, celle qu’il ne faut jamais traverser. L’herbe humide me chatouillait délicieusement, l’air embaumait, la rivière coulait rapidement, charriant les eaux diluvienne de la veille.

Mon estomac criait famine mais le repas pouvait encore attendre, je voulais profiter de l’instant, de l’air, des odeurs, du soleil, du calme, de la beauté, de la vie, de cette journée qui s’offrait à moi.

Soudain, de pesantes vibrations ébranlèrent le sol, une, deux, trois quatre, une, deux, trois, quatre, une, deux, trois quatre, de plus en plus fort. Le danger approchait le long de la grande tranchée de la désolation, là où bien des nôtres avaient perdu la vie. Le bonheur de l’instant laissait place à l’urgence de survivre, de m’éloigner de la menace aussi rapidement que possible.

Aussi brutalement qu’elles avaient commencé, les secousses cessèrent, remplacées presque aussitôt par de longues modulations sonores insoutenables. Une gigantesque ombre recouvrit alors la nature, un froid glacial m’enveloppa. Que m’arrivait-il ? Au secours !

J’étais pourtant resté prudemment bien en retrait du désert ocre qui tentait les plus aventureux d’entre nous. Rien n’aurait dû m’arriver.

C’est alors que je sentis une violente pression sur mon corps. D’un coup je fus très haut dans le ciel, à cent lieues de l’herbe accueillante et humide, au dessus de l’immense tranchée aride que personne n’avait jamais traversé. Mon estomac se retourna, mon oreille interne s’affola, mes yeux perdirent tout repère et moins d’une seconde plus tard, je me retrouvais de l’autre côté de la frontière infranchissable, à des heures de ma maison, de ma famille, séparé d’eux à jamais.

Je venais d’être téléporté de l’autre côté du monde.

La pression se relâcha sur mon corps, de nouvelles secousses ébranlèrent la croute terrestre : une, deux, trois, quatre, une, deux , trois, quatre, une deux, trois quatre, de moins en moins fort.

Je suis assis dans l’herbe humide, seul, de l’autre côté de l’univers connu. La journée est belle, le calme est revenu et mon estomac crie famine. Je glisse entre deux brins d’herbe, rampant vers ce trèfle délicieusement odorant. De l’autre côté du monde, la nourriture possède d’étonnantes saveurs, la terre n’a pas la même couleur, la même odeur et de nombreux gastéropodes gambadent joyeusement. Peut-être pourrais-je fonder une famille de ce nouveau monde ?

Si des tremblements similaires se produisent, cette fois, je me glisserai dans la maison, bien à l’abri, rien ne pourra plus m’arriver.

« Sortez de vos coquilles, mes frères et mes sœurs. Ouvrez les yeux. Le monde est bien plus grand que vous ne le pensiez, car je viens de l’autre côté de la terre, près de l’immense eau qui gronde. Non je n’ai pas traversé le grand désert aride, personne n’y survivrait. J’ai été téléporté par une force inconnue, et me voila parmi vous, tel un messie. »

« Je vous le dis, lorsque que le sol tremblera quatre fois, que l’ombre s’abattra sur le sol, soyez prêt pour le voyage, vous ne reverrez plus jamais les vôtres. La téléportation existe, je l’ai expérimentée. »

En nous promenant au bord du Rhin, ma douce et tendre à trouvé un gros escargot au bord du chemin qui risquait de se faire écraser par les marcheurs. Elle s’est penchée vers lui, l’a pris délicatement dans ses mains et l’a déposé de l’autre côté du chemin, pensant le sauver. Mais avait-elle conscience que cet acte généreux allait changer à jamais la vision qu’ont les gastéropodes de l’univers et de la science ?

Outresable

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Certains écrivains trouvent d’étonnantes idées : un puit refuge enfoui pour protéger toute une population, une balise spatiale et son gardien de phare, un plongeur des sables à la recherche de trésors.

Hélas une idée ne suffit pas toujours à un roman, il faut également une histoire. Le dernier livre de Hugh Howey décrit une terre de sable désolée, des plongeurs qui descendent sous les dunes piller les vestiges d’une civilisation déchue et une famille unie par la même souffrance, celle d’un père parti un matin, sans prévenir. L’univers d’Outresable réinvente, après Dune, un monde hostile, dominé par le soleil, le sable et le vent, où l’eau comme les anciens objets du vingtième siècle sont des denrées précieuses. Une mère, une sœur, trois frères, tous survivent à leur manière dans le désert, à l’abri du mur sur lequel jadis ils ont vécu. 

Malgré un monde prometteur, le récit se dilue rapidement et nous conduit vers une fin prévisible et l’insistance de l’auteur pour nous faire comprendre que le sable règne en maître sur la terre devient pesante au fil des pages. 

Outresable propose un univers intéressant pour le Jeu de Rôle mais ne suffit pas à en faire un bon roman. Hugh aurait limité son récit à la plongée de Palmer jusqu’au gratte ciel, cela aurait donné une excellente nouvelle, un peu comme celle qu’il avait écrit d’abord pour Silo. Howey possède sans doute suffisamment de matière comme pour Silo afin d’écrire une suite, mais ce serait à n’en pas douter une bien mauvaise idée.

Au fait, si, vous voulez partager vos chronique littéraires comme moi, je suis également sur Babelio.

Les magiciens

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Dans le rôle de Harry Potter, un jeune mélancolique et dépressif fan d’un ersatz des Chronique de Narnia. Dans le rôle d’Hermione, une blondasse bigleuse à grosse poitrine et dans celui du professeur Dumbledore, un noir aveugle. Bienvenu au Poudlard des 16 ans et plus.

Nous somme à l’université de la magie, Brakebills pour les intimes, avec ses étudiants, ses professeurs, ses fêtes, ses rituels de passage, ses histoires de fesses et de cœur, et bien entendu, un grand méchant. Dans cette histoire, Voldemort, possède un nuage de papillons en guise de tête, ce qui ne le rend pas forcément plus sympathique.

Ce qui commence comme une série un peu niaise pour ados, évolue au fil de épisodes de manière de plus en plus trash : sexe, morts violentes, pédophilie, euthanasie, viol. Pas étonnant que sur le coffret, on trouve de nombreuses mises en garde. La série qui s’annonçait comme un pompage des romans Harry Potter, vire rapidement à une version édulcorée de Evil Dead.

Le plus surprenant c’est que cela fonctionne plutôt bien. Dans la saison 1, de The Magicians, nous suivons l’initiation à la magie de jeunes étudiants, nous découvrons les mages sauvages – ceux qui n’ont pas été admis à Brakebills -, nous plongeons dans un roman de magie pour enfants qui s’avère être un univers parallèle bien réel, nous partons en quête du grand méchant, nous découvrons les interactions entre le monde des moldus et des sorciers.

Bref c’est pas trop mal, si on ne veut pas réfléchir le soir, après un dure journée de labeur. Il existe quatre saisons de The Magicians, je en pense pas aller si loin, mais la saison une fut un bon divertissement.

L’espoir fait vivre

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Megan se réveille dans un caisson d’hibernation, dans une station spatiale en orbite autour de la Terre. Cela fait longtemps qu’elle dort et elle a tout oublié. Par chance, dans Hope, elle n’est pas seule, Adam, son compagnon s’est réveillé plusieurs mois avant elle.

Je suis tombé par hasard, sur cette bande dessinée de ‘Fane à qui l’on doit Streamliner ou Joe Bar Team, en traînant dans une boutique. J’ai hésité, tourné quelques pages et l’ai embarqué. Une de raisons qui m’a décidé, c’est que Hope n’aura qu’un deuxième tome, qui sortira en mai et qui conclura l’histoire. J’aime bien les BD qui se terminent.

Plusieurs stations tournent autour de la Terre ravagée par une guerre nucléaire dans les années 70. Chaque station abrite un couple, un couple pour repeupler la Terre, lorsqu’elle sera à nouveau viable. Du moins c’est l’histoire que lui conte son compagnon.

L’histoire dérape au fil des pages, mais pas question de vous spoiler l’intrigue, ce serait tout gâcher, sachez juste que la dernière planche représente Megan, en combinaison spatiale, s’apprêtant, malgré les mises en gardes de son compagnon, à effectuer une sortie extra véhiculaire.

Le graphisme, très particulier, contribue beaucoup au charme de la BD et l’histoire vous kidnappe jusqu’à la dernière page. Inutile de le dire, j’attends avec impatience Hope Two.

La Longue Terre

En passant

Prenez deux auteurs de science fiction réputés, Terry Pratchett connu pour son humour franchement décalé et Stephen Baxter, connu pour sa science fiction très scientifique. Enfermez-les quelques mois dans un bureau et attendez qu’il en sorte quelque chose. Vous obtiendrez un roman, La Longue Terre.

Le livre développe l’idée des mondes parallèles. Un jour, les humains découvrent qu’ils peuvent voyager d’un univers parallèle à un autre, moyennant une pomme de terre et un peu d’électronique. Brutalement l’économie mondiale s’effondre et les habitant de la Terre s’éparpillent d’est en ouest dans des mondes vierges d’humanité.

Avec la rigueur scientifique de Baxter et l’humour de Pratchett, nous aurions pu espérer un roman délirant et inventif, mais non. La Longue Terre s’enlise très rapidement dans un road trip en dirigeable, dans lequel un ordinateur et un jeune homme s’embarquent, objectif, parcourir ces mondes. Je me suis très très vite ennuyé avec le bouquin et si j’ai lu quelque part, que les dix dernières pages donnent envie de lire la suite, je n’ai pas eu le courage de dépasser la moitié du bouquin.

D’accord Pratchett ne m’a jamais fait beaucoup rire mais je suis un grand fan de Baxter. Pas grave, j’avais emprunté le bouquin.

On a marché sur la Lune

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-200 avant notre ère, Ératosthène prouvait que la Terre est ronde et en calculait la circonférence.

Au dix-septième siècle, Galilée posait les bases de l’héliocentrisme et connu quelques déboires avec l’église catholique.

En 1907, Albert Einstein affirma que la vitesse de la lumière était l’ultime limite.

Dans les années cinquante, les deux plus grandes puissances mondiales, se lancèrent dans une folle compétition,  celle de la course à l’espace.

Le 4 octobre 1957, les russes envoyaient dans l’espace le premier satellite de l’histoire et moins de quatre ans plus tard un homme dans l’espace.

Les américains enragèrent, mais le 21 juillet 1969, Neil Armstrong, posait le pied sur la Lune.

En 2018, le GIEC annonce que la température sur Terre augmentera le 1.5°C d’ici la fin du siècle.

Non mais sérieusement ? Vous croyez à toutes ces bêtises ?

La Terre est plate, si elle était ronde, l’horizon ne serait pas plat, il devrait former un cercle autour de nous. Et sachez que les images de la NASA ne sont que des montages.

La théorie officielle veut que la rotation de la lune s’effectue en simultanéité parfaite avec celle de la terre. Sa période de rotation orbitale sur 27,5 jours serait la même que la période de sa rotation sur elle même, de sorte que nous ayons l’impression que celle-ci soit immobile, du coup la lune présenterait tout le temps la même face. Vous ne trouvez pas ça gros comme coïncidence ?

Héliocentrisme ? Foutaises. Selon le modèle héliocentrique, la terre est censée effectuer des spirales dans l’espace (rotation autour du soleil, qui lui même tourne en même temps autour du centre de la galaxie). Mais avez-vous déjà photographié le déplacement des étoiles dans le ciel la nuit ? Elles tournent autour de l’étoile polaire, dessinant un cercle parfait. Où est notre spirale dans cette histoire.

Et depuis quand la lumière se déplace ? Le son passe encore, on l’observe lors d’un orage, mais la lumière ? Quand on éteint l’interrupteur, il fait immédiatement noir, un point c’est tout. Les scientifiques ont annoncé que si un homme passait les 100 km/h,  son corps exploserait. Nous savons depuis l’invention du train que c’est une énorme erreur. Les scientifiques ont affirmé également que le mur du son était infranchissable, parlez-en aux pilotes de chasse. Albert Einstein a finalement écrit que la vitesse de la lumière était infranchissable, qu’en déduisez-vous ?

Et si même, en poussant l’absurde jusqu’à son extrême, l’espace existait, comment donc serait-il possible de lancer un objet sans qu’il ne retombe immédiatement sur Terre. Lancez donc un caillou en l’air, aussi fort que vous le pouvez, que fait-il ? Bon, et vous croyez encore qu’il a été possible lancer un objet dans le ciel pour qu’il tourne ensuite autour d’une terre plate ? Tout ça est ridicule.

Un an avant l’alunissage d’Apollo 11, Stanley Kubrick sortait le film 2001 Space Odyssey, des images extraordinaires de l’espace et d’une base lunaire, un film de science-fiction qui est encore à ce jour une référence du genre. Des décors prêts à recevoir les équipes Apollo, histoire de donner le change à nos amis russes. Oui, l’homme n’est jamais allé sur la lune, comment voulez-vous poser le pied sur une petite lumière pendue au bout d’un fil ?

Alors quand on me parle de réchauffement climatique, je rigole. La planète ne se réchauffe pas évidemment. Ce sont des racontars de pseudos scientifiques à la solde de politiques cherchant à favoriser de nouvelles industries comme le nucléaire, voulant plomber la prospection pétrolière, l’économie américaine et interdire ces magnifiques SUV si confortables.

Cessez de croire tous les mensonges dont on vous abreuve chaque jour. La terre est plate, nous ne sommes jamais allé dans l’espace et la femme est sortie de la cuisse d’Adan, alors continuez de polluer gaiement la planète, nous ne risquons rien, pas vrai Donald ?

Et la chat de Schrödinger a fait pipi, si ça ce n’est pas une preuve !

Westworld

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Vous aimez les westerns ? Pas moi.

A part « Il était une fois dans l’ouest » et quelques autres, ce genre cinématographique me laisse de marbre. Alors pourquoi Westworld ? D’abord parce que c’est ma douce et tendre qui écume les médiathèques de Strasbourg à la recherche de films et de séries afin d’égayer nos mornes soirées de petits vieux. Ensuite parce que je suis une feignasse et qu’au lieu de chercher des nouveautés, je suis capable de me revoir une centaine de fois l’intégrale de Stargate Atlantis.

La série Westworld commence comme un parc d’attraction futuriste où les visiteurs se mettent dans la peau de cow-boys et où les figurants sont des androïdes. Les visiteurs peuvent violer et tuer à volonté, se prendre pour des chasseurs de primes, tout leur est permis dans ce parc presque sans limite. Un Red Dead Redemption sans la console de jeu.

Saloon, filles de joies, méchants, duels, train à vapeur, poussières, whiskey, piano mécanique, chevaux,  indiens, mexicains, tout est là pour plonger l’aventurier du dimanche dans le Far West. Les épisodes pourraient ressembler à « Un Jour Sans Fin », débutant sur la musique du piano mécanique du saloon, et rejouant le même scénario à quelques détails près.

Mais, par chance, l’intrigue de Westworld ne se limite pas à cela. Le meilleur, ce sont les dessous du parc, son administration, les développeurs, les concepteurs, les agents de sécurité et le grand manitou, le fondateur, le Dr Ford. On y découvre ses machines et leurs petits problèmes, les scénaristes débordés, les techniciens de maintenance, les intrigues de pouvoir et j’en passe.

Niveau casting il y a clairement du lourd, des acteurs venus du monde du grand écran comme Anthony Hopkins, Ed Harris. Même chose pour les moyens, c’est une série à gros budget avec un rendu visuel assez bluffant. Si je suis archi fan des deux acteurs précités et de leur prestation dans la série, j’ai beaucoup plus de mal avec le personnage de Dolores incarné par Evan Rachel Wood. Pas de chance pour moi, elle est partout.

Pour l’originalité scénaristique, ça pêche un peu. Passé la première surprise, nous découvrons des classiques du genre, les employés ne seraient-ils pas eux aussi des androïdes (vous avez lu Philip K. Dick ?), le patron Ford était-il vraiment ce vieux gâteux que l’on voudrait bien nous faire croire, la machine se retournera-t-elle contre son créateur, le gentil visiteur restera-il fidèle à ses principes, blablabla blablabla.

La série m’a fait penser à un bouquin de Robert-Charles Wilson que j’ai lu il y a quelque temps, La citée du futur, et qui parlait de visiteurs de l’avenir, explorant le vrai Far-West. Le livre était pas mal, plus palpitant toujours que cette série.

Est-ce que je regarderai la saison 2, non, je ne pense pas, j’ai déjà failli décrocher pendant la une, malgré tous les nichons et fesses à l’air. Je pense que je vais retourner à la saison 2 de Flash car l’hiver arrive.

Flash

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Nous ne parlerons pas, une fois encore, de la limitation de vitesse à 80 km/h, nous pourrions ne pas être d’accord.

Mais puisque l’on en parle, moi qui roule beaucoup, ça ne me dérange pas, pourtant j’emprunte nombre de petites départementales pour de longs périples bucoliques.

Se faire flasher à 81 km/h c’est rageant, je l’avoue.

Je vous inviterai bien à rouler juste en dessous de la vitesse autorisée, à utiliser le régulateur ou le limitateur de vitesse de votre voiture, mais je connais d’avance votre réponse alors je n’insiste pas.

Alors je vous propose une alternative écologique, économique et rapide à la voiture.

Installez-vous tranquillement à proximité d’un accélérateur de particules, le CERN par exemple, et attendez patiemment qu’il explose. Après un long coma, vous serez peut-être un heureux méta humain comme Flash ou un monstre fou doté de pouvoirs incontrôlables (oui il y a un petit risque quand même…) .

Flash court plus vite que la vitesse du son, vole sur l’eau, grimpe les immeubles à la verticale, arrête les méchants et mange beaucoup de pizzas. Encore un de ces supers héros à la Marvel que ma femme m’inflige régulièrement, elle est fan que voulez-vous. Sauf que là, j’ai moi aussi flashé pour cette série (oui je me mets aux jeux de mots pourris à force de trop regarder le 20h00 de la 2).

Flash est donc un jeune gars qui court très très très vite et est entouré de geeks scientifiques et flics. Il sauve le monde des méchants métas humains – ceux qui n’ont pas eu vraiment de bol pendant le Big Bang -, fait son travail de police scientifique, tente de draguer sa meilleurs amie qui n’est autre que la fille de son père flic qui n’est pas vraiment son père car son vrai père est en prison arrêté par son autre père pour avoir tué sa mère mais c’est pas lui en fait c’est peut-être un autre Flash à moins que ce ne soit lui-même dans un autre espace temporel, s’entraîne comme un dingue dans le labo du mec qui est l’autre Flash et qui l’a transformé en Flash en faisant exploser l’accélérateur pour qu’il devienne comme Flash. Bref une histoire tout ce qu’il y a de plus simple.

Un vrai monde de geeks, avec ses blagues (un « je suis ton père » prononcé par Marc Hamill), les supers tee shirts de Alex – je veux celui avec la galaxie et le point Google montrant la Terre -, avec un méchant à chaque épisode, des histoires d’amour et une intrigue qui explore le passé étrange de ce scientifique, le bienveillant, malveillant, dangereux docteur Harrison West.

La saison une a réduit considérablement notre quota de sommeil car chaque soir, quelque soit la fatigue, nous regardons au moins deux épisodes. Vu le nombre de saisons, si l’intérêt de la série ne diminue pas de trop, nous en avons pour quelques mois de grosse fatigue.

Solo

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Les dernières productions de la licence Star Wars n’avaient pas franchement soulevées mon enthousiasme (effet Disney ou vieillissement accéléré des neurones), alors, me rendre dans une salle obscure pour découvrir les aventures du jeune Yann (pardon Han, il n’est pas breton), ne m’emballais guère, surtout sans Harrison Ford.

J’ai tout de même acheté le Blu-Ray. Logique. C’est plus cher qu’une place de cinéma, on le regarde forcément sur un écran plus petit avec un son moins bon, mais c’est à la maison. Mais après tout avec deux mètres de diagonale Full HD en 5.1 c’est mieux que rien. Certains l’on vu sur un iPhone.

Je ne m’attendais à pas grand chose, à part revoir le Faucon Millénium, Chubaka jeune, Lando Calrissian sans sa mine et Han sans cicatrice sur le menton.

J’ai d’abord été agréablement surpris par Alden Ehrenreich (pas facile à porter comme nom) dans le rôle de Han Solo. Le jeune acteur a bossé la gestuelle et les mimiques du vieil Indiana Jones avec succès. Il nous livre un personnage crédible, dans la continuité des trois premiers Star Wars historiques (alors j’explique, les trois premiers Star Wars sont les épisodes IV, V et VI, c’est clair !).

J’ai ri, beaucoup ri, des gags potaches mais bons, comme celui Chewie sous la douche avec Hann, des deux manches du costume, je sais c’est con mais ça me fait rire. Le duo wookiee humain est décidément irrésistible. En parlant de duos, celui avec Woody Harrelson a également fait mon bonheur, un acteur que j’adore, et qui dans le rôle du contrebandier mentor est excellent. Même le couple improbable Lando L3-37 a redonné espoir à mon épouse, prouvant qu’une douce casse bonbons ayant besoin d’un petit coup de peinture peu séduire un beau gosse (toute notre histoire…), pardon chérie, je t’aime, en plus c’est toi qui l’a dit, enfin pas exactement comme ça mais c’était l’esprit non ? Pas taper !

Toujours en parlant des couples, je n’ai pas aimé celui qu’Emilia Clarke forme avec Alden Ehrenreich. Elle m’agaçait déjà furieusement dans Game Of Thrones, alors là… Mais bon ne peut pas plaire à tout le monde, même en brune.

Le film possède un bon rythme, l’histoire ne prend pas la tête, il y a de l’action, des vaisseaux, de l’humour, pas de sexe (ça c’est quand même dommage), de bons sentiments et un vrai salopard qui pour une fois n’a pas de sabre laser rouge (ok, ce sont deux poignards laser rouges).

Je l’ai vu seul, pendant que mon épouse écoutait un concert de piano et flûte (oui il faut savoir gérer ses priorités dans la vie), je l’ai revu le surlendemain avec elle, car entre les deux notre ado regardait le Simsons, osant bouder un Star Wars – mais quel petit con – et je compte bien me le refaire très bientôt, parce que le film me fait rire, et que j’y retrouve l’esprit de la première saga Star Wars, à savoir pour les gens qui seraient encore paumés, les épisodes IV, V et VI, ceux qui sont arrivés au cinéma en premier, avant le I, le II et le III (le meilleur des trois).

Donc finalement j’ai bien fait de ne pas aller au cinéma, l’achat est amplement rentabilisé. C’est tellement bon de voir le Faucon Millénium devenir une épave en quelques secondes grâce au pilotage tout en finesse de Han Solo.