Willow

Vous vous souvenez des années quatre-vingt et des films de fantasy de l’époque ? Lady Hawke, Conan le barbare, Dark Cristal, Willow et j’en passe.

Disney a voulu remettre au goût du jour le film de Ron Howard sorti en 1988, l’histoire de ce bébé sauvé de la méchante sorcière par un nain. 

Par acquit de conscience, j’ai visionné une nouvelle fois ce film mythique avant de me lancer dans la série, et comme moi, il a très mal vieilli. Pourtant le casting comportait Val Kilmer et d’autres acteurs aguerris. Ce sont les effets spéciaux, salués à l’époque, et la narration qui ont pris quelques rides. 

La saison une de Willow, elle, m’a agréablement distrait. Humour, suspense, magie, dépaysement sont à l’affiche. Les épisodes ne se prennent pas vraiment au sérieux et quelques personnages comme Willow et Boorman mettent de l’ambiance.

L’histoire est on ne peut plus basique. Il s’agit d’une quête pour aller sauver le crétin de fils de la reine Arianna qui s’est fait capturer. Une traversée du royaume, au-delà de la barrière protectrice pour combattre la méchante sorcière Sorcha.

Ici pas de prise de tête. Aventures, disputes, parcours initiatique à deux balles, combats navrants et déclarations d’amour se succèdent dans une aventure très linéaire filmée dans de beaux décors. 

La série Willow est digne d’un scénario de Donjon & Dragon sans le dragon. Il y a le sorcier, le grand guerrier, une princesse, une cuisinière qui cache son jeu et l’amie de la princesse, vraiment très amie. Les aventuriers avancent tout droit, font des rencontres, explorent des ruines, combattent des trolls, trouvent des armures magiques, se font ensorceler et affrontent leurs propres démons.

Le générique de la fin saison une en annonce deux autres, espérons qu’ils tiendront le rythme car cette série Disney est très divertissante.

Raymond & Ray

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Je ne sais pas si vous avez déjà enterré votre père, mais c’est un moment bien particulier de l’existence. 

Pour ma part, j’ai hélas enterré père, mère, oncle, tante, frères, neveu, amies, alors je suis presque anesthésié.

Pourtant regarder le film Raymon & Ray m’a rendu tout chose. Il faut dire qu’au début de l’année, le jour de mon anniversaire, mon père rendait l’âme à l’hôpital à l’autre bout de la France.

Raymon et Ray sont deux demi frères, les fils d’un homme qui n’aurait jamais du être père. Deux adultes brisés par leur enfance et qui se retrouvent pour les funérailles de celui-ci.

L’un est alcoolique, l’autre ancien drogué, le premier est divorcé, le second veuf, l’un pense avoir raté sa vie, l’autre a renoncé à jouer des cuivres et vit en solitaire. Tous deux vouent une haine à leur géniteur défunt.

Je n’irai pas jusqu’à m’identifier à la souffrance de ces deux personnages de fiction qui ont vécu l’enfer, mais lorsque mon frère et moi avons traversé la France pour enterrer notre père, nous avons partagé sur la route, des épisodes peu glorieux de notre enfance. La thérapie familiale des deux derniers rescapés de l’hécatombe.

Harris, le père de Raymon et Ray était un tyran psychologique pour ses enfants et ses multiples épouses. Même mort, il arrive encore à imposer sa loi en exigeant, dans son testament, que ses deux fils creusent sa sépulture.

Au milieu du cimetière, les deux hommes armés de pelles et d’une pioche (pour les grosses pierres) creusent la tombe de leur père qui attend nu dans son cercueil en pin, couché dans le corbillard. Une longue après-midi de labeur pendant laquelle ils vont aller de surprise en surprises, comme au moment de la découverte de leurs autres demi frères.

Le film est un chemin de croix vers le deuil, peut-être également le pardon et la reconstruction de ces deux hommes brisés.

Le casting est juste fabuleux, Ethan Awke et Ewan McGregor pour les frères, Maribel Verdu en jeune belle mère et Vondie Curtis-Hall en pasteur alcoolique. Le film prend son temps, ne se vautre pas dans les clichés et évite le happy ending guimauve.

Le film m’a touché, plus que je ne saurais l’avouer ici et peut-être pas pour les bonnes raisons. Il a réveillé les souvenirs d’une semaine passée en Bretagne cohabitant avec mon frère dans un deux pièces presque en face de la maison d’enfance de notre défunt père afin de préparer ses obsèques. Les moments passés près du corps avant la mise en bière, les retrouvailles avec des proches, les rires et les tensions de ces jours passés avec un grand frère très différent de moi. Un peu comme dans le film, les retrouvailles difficiles de deux frères si différents à l’occasion du décès de leur géniteur et tortionnaire qu’ils n’ont jamais aimé.

Je ne suis pas certain que tout le monde le regardera avec le même regard que moi, certains n’y verront peut-être une farce dramatique mais, vous l’aurez compris, Raymon & Ray a fait remonter chez moi d’étranges émotions que je supposais effacées.

Le nom de la rose

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Tous les vieux comme moi ont vu le film de Jean-Jacques Annaud, Le Nom de la Rose, avec Sean Connery. 

Certains se sont sans doute alors aventurés à lire le pavé d’Umberto Eco dont est tiré le film. Pour ma part, j’ai abandonné à la page dix, comme avec tous ses bouquins que j’ai tenté de lire. Deux en fait.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, il existe également une mini série italienne en huit épisodes, sortie en 2019 qui raconte cette histoire.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le film ou le livre, le Nom de la Rose prend place en pleine inquisition et guerre des papes au 14 siècle, dans un monastère reculé dans la montagne, où les religieux copient des livres et parchemins. 

C’est en ce lieu que doit avoir une importante rencontre entre les moines franciscains et l’envoyé du pape pour statuer sur le devenir de leur ordre accusé d’hérésie.

Peu avant l’arrivée du franciscain Guillaume de Baskerville et de son novice Adso venus pour la dispute avec le pape, un moine est mort d’étrange manière, et Guillaume, ancien inquisiteur lui-même, connu du père abbé pour son érudition, est invité à mener l’enquête dans le monastère.

D’autres moines meurent dans d’inquiétantes circonstances les jours qui suivent. Et très vite on accuse le démon. Mais Guillaume, lui s’intéresse plus à l’immense tour fortifiée et son labyrinthe, à laquelle chaque victime semble liée, et qui abrite des ouvrages interdits.

La série raconte une enquête policière dans une enceinte monacale où l’hérésie côtoie la luxure et les superstitions alors que le grand inquisiteur du pape, Bernardo Gui, arrive par surprise pour s’inviter au débat avec les franciscains.

Si les personnages ne possèdent pas le charisme de ceux du film de Annaud, si Sean Connery n’est pas là avec son charme irrésistible, la série est à la hauteur de l’histoire avec de très bons acteurs (si on oublie Greta Scarano dans le rôle d’Anna), de magnifiques décors et d’une lenteur qui sied parfaitement à l’intrigue.

Si vous avez aimé le film, vous devriez passer un bon moment avec la série. Si vous avez aimé le livre, vous… je n’en sais rien en fait, je n’ai pas dépassé la page dix mais je crois l’avoir déjà écrit.

De la protection du littoral

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Oui vous le savez sans doute, le niveau de la mer monte inexorablement et les touristes trop nombreux abiment nos côtes. La végétation est piétinée et les dunes sont en passe de disparaître à certains endroits. Mais que fait donc Villeneuve ? En se lançant dans une nouvelle adaptation du chez d’oeuvre de Frank Herbert on pouvait espérer qu’il ne piétine pas trop le roman.

J’ai vu le film de David Lynch à sa sortie en 1984 avant de lire les premiers livres de Herbert la même année. J’avais adoré le film, et fatalement j’ai été subjugué par les livres que j’ai tous lu, plusieurs fois, sauf ceux de son fils, faut pas abuser non plus.

D’énormes pavés difficiles à traduire en images, d’ailleurs plusieurs s’y sont cassé les dents comme pour le Seigneur des Anneaux. Alors l’idée que Villeneuve en fasse plusieurs épisodes semblait bonne, car il prend son temps le bougre, et ça me va assez bien. Il a trouvé tout de même le moyen de supprimer quelques passages clés du roman comme un repas diplomatique qui donne un éclairage tout particulier au monde de Dune. Il va lentement mais accélère aussi, précipitant des événements qui arrivent plus tard dans l’histoire. Pour qu’elle raison ? Je ne sais pas, mettre en valeur un acteur, simplifier les parties complexes du récit, ajouter du suspense ? A vous de me le dire.

Après une mise en place réussie, les inexactitudes commencent, des détails qui n’apportent rien au film comme pendant la fuite de dame Jessica avec Paul ou le combat dans le repaire de l’Ecologiste Impérial. Je n’ai pas compris l’intérêt de la chose mais passons.

David Lynch avait également pris des libertés avec le livre comme ces modules étranges qui amplifiaient la voix et qui donnèrent quelques scènes ridicules, genre « Bouh, t’es mort ! ». Chacun ses casseroles après tout.

Mais ce qui m’a profondément dérangé ce sont les personnages et leurs rapports. Non dame Jessica n’a pas eu un garçon par ambition mais bien par amour pour son duc, relisez le livre bordel. C’est un détail mais cela change la manière dont est perçu le personnage. Duncan Idaho, le meilleur ami de Paul est un très bel homme, pas une grosse brute en dreadlocks et s’il est son meilleur ami, il le traite toujours avec le respect qu’il doit au fils d’un duc, ils ne sont pas potes de beuverie.

Il manque à cette version la grandeur et la noblesse des personnages de la précédente. Les sorcières bene gesserit ici ne font pas peur et les navigateurs stellaires ressemblent à des fourmis. Les Fremen sont dodus et trop bien nourris pour des hommes du désert comptant les gouttes d’eau de leur corps. Par contre je trouve que les harkonnens ont été plus subtilement que dans le premier opus.

Et puis vous savez quoi ? Je trouve que ces images du désert d’Arrakis ne payent pas de mine. Je vous l’ai dit, les dunes ont été trop piétinées depuis.

Par contre, la technologie à clairement de la gueule. Vaisseaux, ornis, chercheurs-tueurs, boucliers ressemblent beaucoup plus à ce que mon imaginaire avait pu fabriquer en lisant les livres qu’aux machins assez kitchs de la version de 1984.

Sinon, la BO, vous ne trouvez pas qu’elle ressemble souvent à celle de Toto ?

Maintenant irai-je voir la suite, si il y a une suite ? La réponse va de soit, oui évidemment, car je suis un geek et que la suite de l’histoire est fabuleuse. Et puis si je vais voir les Disney Star Wars, je peux bien sacrifier un peu de mon temps pour Dune quand même. Mais là pour le moment, c’est le nouveau James Bond qui me tente.

Deux problèmes, une solution

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L’histoire a commencé par un fichier mp4 de 4,7 Go, la promotion d’un live de rock progressif. Moi les concerts j’aime bien les vivre sur un très grand écran faute d’y assister en présentiel. Et si mon écran de Mac est très grand, il est minuscule devant les deux mètres cinquante de diagonale de l’écran du vidéo projecteur. Par chance le lecteur blu-ray possède une entrée USB. Il me suffisait donc de copier le fichier mp4 sur la dite clef. Fichier trop grand. La clef possède 32 Go et le fichier moins de 5 Go, cherchez l’erreur. L’erreur c’est la FAT32 qui n’accepte pas des fichiers supérieurs à 4 Go. Qu’à cela ne tienne je formate la clef en ExFat, je copie le fichier et je plugue la clef sur le Blu-ray. Le lecteur ne voit pas la clef, classique, il ne connaît que le format FAT32 le bougre. J’essaye d’autres formats à tout hasard, niet. Je suis quitte pour regarder le concert dans une pièce moins confortable et sur un écran minuscule. J’aurais pu déplacer le Mac et le connecter au home cinéma mais d’un, je n’ai pas de cable Apple HDMI spécial truc bidule, de deux, un 27 pouce c’est quand même un gros machin à déplacer. Bref.

Et puis il y a ce satané confinement. Si j’ai bien anticipé les livres, pour les séries j’ai oublié de piller la médiathèque dont je commence à avoir fait de toute manière le tour. Alors après 10% sur la 2 et la saison 3 de Mr Robot, il ne me restait plus qu’à me refaire Stargate Atlantis, encore une fois. Car notre décodeur TV n’accepte pas Netflix et changer de décodeur signifierait changer d’abonnement et ça pas question car notre abonnement cable Internet est à un prix imbattable. Si j’en change, je triple son coût sans parler de l’abonnement Netflix et que de toute façon mon premier problème ne serait pas résolu. Bref l’impasse.

J’avais donc donc deux problèmes, trouver des séries TV et regarder sur le vidéo projecteur ce qui se trouve sur mon Mac et une solution : Apple TV.

J’ai mis du temps à comprendre les déclinaisons de Apple TV, Apple TV+, Apple TV 4K et Apple TV HD. Pour le coup, je trouve qu’ils ont fait fort chez Apple. Alors je vous explique :

Apple TV c’est le programme iOS qui gère les vidéos, Apple TV+ l’abonnement à la plateforme de vidéos, Apple TV 4K et Apple TV HD des plateformes matérielles à relier à une télévision ou un vidéo projecteur pour visualiser la bibliothèque de Apple TV dessus. Et la différence entre 4K et HD ? Des formats d’images différents. 

Le vidéo projecteur ne supporte pas la 4K donc vive Apple TV HD. Le truc c’est que si vous vous équipez d’un Apple TV HD, Apple vous offre un an d’Apple TV+ soit presque soixante euros de réduction sur un équipement à cent cinquante neuf euros. Alors, pourquoi pas essayer ?

Oui je sais, une fois encore je me lie un peu plus à la grosse pomme et je file de l’argent aux héritiers de Steve Jobs, mais Trump est foutu non ? A qui la faute ? Au COVID-19 et à la FAT32 non ? Donc aux chinois et aux américains. La prochaine fois j’achèterai une Lada, au moins avec ce genre de poubelle aucun risque d’engraisser ces salops de capitalistes.

La livraison entre 9h30 et 13h30 par les bons soins de DHL est arrivée à 15h00, alors que j’étais parti travailler évidement, car je vais encore au travail, même quand il y a du brouillard ou de la pluie.

J’ai récupéré le colis dans une station service où j’ai stationné mon vélo pour faire le plein et suis allé à la maison installer la petite boite. Il faut savoir que cette opération n’est pas anodine lorsque l’on est équipé de tout un basard multimédia. Derrière il y a du cable, des serpents noirs reliés à des boitiers de répartition ou de concentration. Bref l’enfer. Une fois que je me suis souvenu de comment tout cela fonctionnait, j’ai lu la notice de 50 caractères, j’ai branché l’Apple TV HD à une prise HDMI puis je l’ai connecté au secteur. A l’écran de la TV, la liste des langues, positionné sur Deutch et le machin qui me baragouine un truc incompréhensible en teuton. J’essaye de parler à la télécommande « Français, French, bordel ! », appuie sur les boutons au hasard, rien, le bidule cause tout le temps allemand puis devient muet comme une carpe, mais à l’écran c’est toujours Deutch qui est sélectionné.

Alors je regarde la toute petite notice de cinq par dix centimètres de plus près et découvre les fonctions des boutons de la télécommande. Je ne suis guère avancé, mais voila que au-dessus des boutons, se dessine un espace invisible et tactile avec un bouton caché. Yes ! la sélection se fait là. Un touch pad assez étrange mais qui fonctionne et je peux enfin choisir ma langue. Une fois approché l’iPhone et configuré le bousin en bluetooth je peux utiliser la télécommande du téléphone pour continuer et là ça va très vite. L’abonnement est lancé pour une année gratuite et je découvre un catalogue fabuleux de séries et films. Youhou The Mandalorian ! Ha non mon gars, ça c’est Disney+, faudra allonger 7 euros de plus par mois si tu veux voir la série et ainsi de suite. Après de longues recherches, je découvre enfin la sélection Apple TV+, il y a un petit logo dessus. C’est une petite sélection de films et de séries, et là je suis un peu déçu. Mais tu t’attendais à quoi mec pour cinq euros par mois ?

J’allume alors mon Mac et essaye de visionner le live qui se trouve dans ma bibliothèque Apple TV et je ne le trouve pas. Mais heu ? Il est bien sur le Mac pourtant ! Après une nuit de me sommeil je comprends que l’Apple TV HD devient une source pour les projections des vidéos, il suffit de basculer du Mac vers l’Apple TV HD avec le petit zigouni dans les vidéos Youtube et Cie et la magie opère. Bon au moins j’aurai des live me suis-je dit…

Et puis le soir nous avons commencé à regarder le catalogue de séries et nous sommes tombés d’accord après de longues palabres pour essayer Little America, une série sur l’immigration aux U.S.A. traitée avec un certain humour puis Before The Dark qui raconte la vie d’une gamine de neuf ans voulant devenir reporter. Ben oui maintenant nous pouvons suivre deux séries en même temps, même trois, peut-être See et certainement For All Mankind mais pas The Mandalorian, à moins que, il suffit de cliquer après tout…

Solo

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Les dernières productions de la licence Star Wars n’avaient pas franchement soulevées mon enthousiasme (effet Disney ou vieillissement accéléré des neurones), alors, me rendre dans une salle obscure pour découvrir les aventures du jeune Yann (pardon Han, il n’est pas breton), ne m’emballais guère, surtout sans Harrison Ford.

J’ai tout de même acheté le Blu-Ray. Logique. C’est plus cher qu’une place de cinéma, on le regarde forcément sur un écran plus petit avec un son moins bon, mais c’est à la maison. Mais après tout avec deux mètres de diagonale Full HD en 5.1 c’est mieux que rien. Certains l’on vu sur un iPhone.

Je ne m’attendais à pas grand chose, à part revoir le Faucon Millénium, Chubaka jeune, Lando Calrissian sans sa mine et Han sans cicatrice sur le menton.

J’ai d’abord été agréablement surpris par Alden Ehrenreich (pas facile à porter comme nom) dans le rôle de Han Solo. Le jeune acteur a bossé la gestuelle et les mimiques du vieil Indiana Jones avec succès. Il nous livre un personnage crédible, dans la continuité des trois premiers Star Wars historiques (alors j’explique, les trois premiers Star Wars sont les épisodes IV, V et VI, c’est clair !).

J’ai ri, beaucoup ri, des gags potaches mais bons, comme celui Chewie sous la douche avec Hann, des deux manches du costume, je sais c’est con mais ça me fait rire. Le duo wookiee humain est décidément irrésistible. En parlant de duos, celui avec Woody Harrelson a également fait mon bonheur, un acteur que j’adore, et qui dans le rôle du contrebandier mentor est excellent. Même le couple improbable Lando L3-37 a redonné espoir à mon épouse, prouvant qu’une douce casse bonbons ayant besoin d’un petit coup de peinture peu séduire un beau gosse (toute notre histoire…), pardon chérie, je t’aime, en plus c’est toi qui l’a dit, enfin pas exactement comme ça mais c’était l’esprit non ? Pas taper !

Toujours en parlant des couples, je n’ai pas aimé celui qu’Emilia Clarke forme avec Alden Ehrenreich. Elle m’agaçait déjà furieusement dans Game Of Thrones, alors là… Mais bon ne peut pas plaire à tout le monde, même en brune.

Le film possède un bon rythme, l’histoire ne prend pas la tête, il y a de l’action, des vaisseaux, de l’humour, pas de sexe (ça c’est quand même dommage), de bons sentiments et un vrai salopard qui pour une fois n’a pas de sabre laser rouge (ok, ce sont deux poignards laser rouges).

Je l’ai vu seul, pendant que mon épouse écoutait un concert de piano et flûte (oui il faut savoir gérer ses priorités dans la vie), je l’ai revu le surlendemain avec elle, car entre les deux notre ado regardait le Simsons, osant bouder un Star Wars – mais quel petit con – et je compte bien me le refaire très bientôt, parce que le film me fait rire, et que j’y retrouve l’esprit de la première saga Star Wars, à savoir pour les gens qui seraient encore paumés, les épisodes IV, V et VI, ceux qui sont arrivés au cinéma en premier, avant le I, le II et le III (le meilleur des trois).

Donc finalement j’ai bien fait de ne pas aller au cinéma, l’achat est amplement rentabilisé. C’est tellement bon de voir le Faucon Millénium devenir une épave en quelques secondes grâce au pilotage tout en finesse de Han Solo.

Zizi la petite princesse

Marre de Disney et de ses petites princesses. Marre des musiques pourries qui tombent à plat quand il ne passe rien. Marre des effets spéciaux qui ne font pas rêver. Depuis que Mickey à racheté les droits à Georges, la saga Star Wars, dont je suis un fan inconditionnel, geek oblige, m’énerve de plus en plus.

Rogue One, sorti en 2017, se situe entre l’épisode III sorti en 2005 et l’épisode IV (1977). Oui je sais, c’est indémerdable. Car l’épisode III est le sixième film de la saga, le IV, le premier et le Rogue One le huitième mais chronologiquement parlant le quatrième (on parle bien de la chronologie de l’histoire, parce que sinon c’est bien le dernier), mais attention, ce n’est pas le quatrième, c’est le cinquième, le quatrième c’est… au secours !

Déjà, le Réveil de la Force, l’épisode VII donc, l’avant dernier ou le dernier de la saga avant les deux prochains qui seront les VIII et IX… Je disais donc le Réveil de la Force, ne m’avait pas totalement convaincu avec sa fifille mignonne et la bouboule caractérielle (non la fifille n’est pas la bouboule encore que). La faute à un scénario bien trop prévisible, utilisant toutes les ficelles (je suis ton père, tu es ma mère, nique ta race, l’arme destructrice de monde, le rebelle à la Force etc…), de la première trilogie, (c’est à dire la seconde).

Pour Rogue One, je ne vais pas leur faire le même procès. Quoi de plus normal d’utiliser les éléments scénaristiques de A New Hope puisque le film raconte l’histoire de l’étoile noire et de comment les plans sont arrivés aux mains de la Rébellion. Bon sincèrement, je m’en moquais un peu, un détail de l’histoire diront certains, c’est à la mode. Mais pour revoir Dark Vador ou pour assister à des combats de vaisseaux rugissant, j’étais prêt à tout, même à subir une nouvelle petite princesse Disney. Sauf que voila, le méchant darkou ne se montre pas beaucoup, que le robot est débile et que pour les combats de vaisseaux, bof quoi, rien à voir avec l’épisode III et sa magnifique ouverture. Le film d’action (oui Star Wars ne fait pas dans l’intellectuel ni le contemplatif) met un temps fou à démarrer pour aboutir à quoi, je vous le demande ? Ben à pas grand chose au final. Le personnage de Leia est horriblement mal numérisé, pour l’amiral je ne sais plus quoi c’est un peu mieux mais à peine et la musique est moisie. Ils auraient repris des bouts de la BO du n° IV, j’aurai râlé pour le principe, mais au moins, ce serait resté raccord.

Donc voila, je n’ai pas aimé. Je le regarderai à nouveau certainement car je compte bien me faire une intégrale en huit films comme pour les Seigneurs de Anneaux avec The Hobbit en apéritif. Oui je sais c’est immature, donc tout moi, ça tombe bien. Il se peut toutefois que je zappe certaines séquences longuettes, histoire de ne pas m’ennuyer trop fermement.

Possible aussi que je me fasse trop vieux pour ces nanars, mais ça je ne me l’avouerai jamais. Dans ma tête je suis jeune, sans doute plus immature que mes ados, mais nous jouons encore ensemble à Bomberman et Mario Kart…

 

Idiocratie

ARTE a eu le bon goût de programmer le film de 2006 de Etan Cohen et Mike Judge, Idiocracy, pour l’intronisation du plus effrayant des imbéciles arrivé à la maison blanche à ce jour.

Les intellos réfléchissant avant de se reproduire, les abrutis ignorant tout des préservatifs, le monde se compose, en moins 500 ans, de débiles profonds. Deux voyageurs, placés en stase pendant cette longue période, vont se réveiller en idiocracie où l’on arrose les cultures avec des boissons énergisantes et où le premier rôle aux Oscars est une paire de fesses.

Le film pourrait se résumer à une fable  burlesque, s’il n’avait été rattrapé en 2017 par l’actualité. Un film âgé de 11 ans qui devient cruellement visionnaire après l’élection de Donald Trump. J’ai hurlé de rire pendant une heure trente, mais honnêtement, ça fait peur.