Clic clac

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DX or FX, this is the question.

Lorsque vous discutez avec des photographes, que vous parcourrez les forums, un débat fait rage, utiliser un boitier reflex full frame ou pas. Le format 24×36 (dit full frame) possède un plus grand capteur que l’APS-C (16×24) que l’on trouve par exemple sur les boitiers hybrides et la gamme Nikon DX. Du coup, les boîtiers FX ou full frame  sont nettement plus chers – deux ou fois trois – alors que l’on perd un facteur grossissement de 1.5.

Quel intérêt franchement ? Le DX et le FX, c’est un peu comme la BX et la CX. Vous rouleriez avec quoi vous ? Une CX bien sûr. Pourquoi ? Parce que c’est plus classe.

Le truc bête avec le full frame, c’est qu’il faut posséder l’optique qui va bien avec sinon, ça ne sert pas à grand chose, et l’optique pour grand format, ça fait mal au porte-monnaie croyez moi. Bien entendu, vous pouvez basculer en mode DX, mais ce serait un peu comme maquiller une CX en BX.

Malgré tout ces arguments de bon sens, cela devait fatalement arriver un jour. A force de côtoyer des frimeurs qui se la pètent en BMW alors que je roule en Logan, des photographes qui se baladent avec leur full frame hors de prix, la jalousie maladive qui m’habite a gagné la bataille contre la raison.

Après deux APS-C en trois ans, j’ai commencé à lorgner du côté des Full Frame. Non que j’ai fait le tour des APS-C, loin de là, mais que je voulais goûter à la différence.

J’ai lu tout et son contraire sur les boîtiers FX et je suis conscient qu’un tel matériel entre mes mains, c’est donner de la confiture aux cochons. Mais voila, je suis un salle gosse pourri gâté, incapable de résister bien longtemps à un nouveau jouet. Et puis j’ai commencé la collection des objectifs plein format avec d’abord de 85 mm puis le 200-500 mm, mes deux optiques préférées aujourd’hui avec le 18-35 de chez Sigma, celles que j’emmène en concert, même si le 500 est un tantinet encombrant.

Etant chez fidèle à Nikon depuis trois ans, j’avais le choix entre un D610 un peu vieillissant, un D750 entrée de gamme, un D800 difficile à prendre en main, un D810 assez cher ou un D850 hors de prix.

Le D750 avec un capteur 24 Mo pixels me faisait envie, un plein format assez proche du D7200, facile d’utilisation. Mais dans les forums, je constatais que de nombreux photographes vendaient leur D750 pour acheter un D810. Était-ce un signe ? Le D810 neuf est clairement trop cher pour mon budget, il vaut quand même plus de 3000 €.  D’où l’idée d’en acheter un d’occasion, dans une boutique pro, avec pas trop de clics et garantie, histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise au déballage.

La gamme 800, c’est presque une gamme pro, avec une prise en main assez différente de la gamme 7000, surtout côté gauche.

Avec le D810, on passe à un capteur de 36 Mo pixels, cela fait beaucoup de points tout ça, peut-être trop pour mon disque dur… La bête est lourde, plus haute, le clic clac ne sonne pas de la même manière, plus étouffé, l’œilleton est large et tout rond, l’écran est protégé d’un cache plastique amovible, les modes M, A, P, S se gèrent en main droite, quand les iso, le focus se contrôlent de la gauche. Il n’existe qu’un seul slot pour la carte SD, l’autre est réservé à un carte propriétaire Nikon. La zone d’autofocus est assez étroite en FX, parfaite en DX, bref ce sont de nouvelles sensations, des habitudes à prendre. Il ne faudra pas que je m’emmêle les pinceaux entre le D7200 et le D810 en concert, comme mettre le Sigma 18-35 ou le Tamron 70-300 par erreur sur le D810 alors que l’inverse ne pose pas de problème. La bonne surprise, c’est de pouvoir enfin descendre en dessous des 100 iso, 80, 64, et trois modes low iso, idéals pour des poses longues en plein jour. Le problème, c’est que je n’ai plus que deux objectifs adaptés à ce boitier, que faire ? Voyons…

L’envers du décor

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Les événements relatés ici sont inspirés de fais réels. Les noms des protagonistes et les lieux ont été changés par respect pour les familles des victimes.

Jeudi soir j’allais avec un pote écouter Persefone en Allemagne.

Rendez-vous était pris pour une interview à 17h30 avec le groupe. A 16h00, après un café et un pipi à la maison, nous prenons la route au son de Sons Of Apollo. Une heure  de route sans pause devient long à mon age avancé et par malheur des embouteillages, à l’entrée de la ville, n’arrangent pas mon affaire.

A 17h15, la vessie à nouveau pleine, je suis accueilli par le staf du groupe. A peine les présentations faites et quelques plates excuses, je me précipite aux toilettes pour me soulager. Damned, pas encore de public, donc pas d’éclairage, des escaliers à descendre, des couloirs obscurs, des WC dans le noir, vessie pleine ou non je dois capituler. Je remonte donc, et demande s’il n’existe pas un autre lieu d’aisance car là je suis au bord de la rupture. J’investis donc les WC backstage devant les artistes médusés en train de faire leur lessive, vide un litre de liquide tiède et retrouve les musiciens pour l’interview.

Après trente minutes de questions laborieuses et de réponses fluides en anglais, je sors mon appareil pour une photo de groupe. Je frime avec mon matos, leur demande de poser dans le canapé et me vautre à trois reprises devant les artistes hilares en essayant de faire une photo tout ce qu’il y a de plus basique…

Puis me voila dehors, à la rue, pour rejoindre mon ami qui flâne au centre ville quand ma prostate se décide à presser sur la colocataire du dessous. Et l’autre qui n’arrive pas. Quand le bougre déboule enfin, c’est pour m’entraîner dans les quartiers chauds de la ville, moi qui veux pisser !

Pas de toilettes publiques en Allemagne semble-t-il, et amende à qui sort sa zigounette en ville, comment peut-on dominer le monde dans ces conditions. Compréhensif tout de même, mon camarade, qui voit bien que je peine de plus en plus à avancer à la recherche d’un disquaire que l’on ne trouvera jamais, me ramène vers la salle, passant devant des fontaines et des gens qui boivent. Lui même se désaltère deux fois sous mes yeux alors que mon vase d’extension est sur le point d’exploser. Il sait pourtant ce que c’est qu’une sonde urinaire et les dégâts provoqués par un rein amoché.

Apitoyé par ma sityation de plus en plus critique, il me conduit dans lieu merveilleux où existent des toilettes, une station essence, où il commande d’abord à boire avant de demander les clefs du lieu d’aisance. Le patron prend son temps pour encaisser, moi je deviens écarlate à côté de l’étalages de boissons fraîches, prêt à tremper mon jean quand les clefs magiques tombent enfin entre mes mains. Dignement,  j’essaye de ne pas courir jusqu’au paradis, ouvre la porte et vide un nouveau litre fumant. C’est dingue ce qu’un corps peut contenir comme liquide. La pression a du être terrible car ma ceinture décide alors de casser, elle qui m’a bien servi des années durant. Me voila obligé de retenir mon jean d’une main car je ne suis guère gras.

Plus léger, mais pas très à l’aise avec un futal qui tombe, nous continuons vers la salle. Quinze minutes plus loin, nous entrons dans le paradis du rock, et oh miracle, les escaliers et les couloirs sont enfin allumés. Ça tombe bien car j’irai bien faire un tour vous savez où.

Un nouveau litre plus tard, je peux enfin me mettre au travail et batailler avec les lumières rouges, les volutes de fumée, les doigts virtuoses, les batteurs invisibles et les buveurs de bières indélicats tout ça en tenant mon jean et deux boîtiers reflex.

Étrangement, même après avoir bu deux bouteilles d’eau, le concert se déroule sans anicroche, juste une pause à mi parcours entre deux groupes. Mes cartes SD sont pleines, ma vessie vide, mon pantalon tombe, mon iPhone déborde de l’interview enregistrée et je reviens heureux avec un beau vinyle, un copain content de sa soirée incontinente et de la musique plein les oreilles.

Les ratées

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La photo de concert est sport de combat, mélange de tir de précision, de musculation et de rugby. Il faut se frayer un chemin dans la foule remuante muni d’un matériel lourd et fragile et se placer judicieusement pour capturer l’instant sans se faire piétiner, en tenant trois kilos à bout de bras sans trembler. En plus, il faut essayer de cadrer, de sélectionner la vitesse, l’ouverture, la sensibilité, mémoriser l’éclairage, choisir son point de focus et tout ça dans la seconde où le guitariste se décide enfin à venir faire un solo devant votre objectif. L’enfer !

A mes débuts, le doigt sur la rafale, je remplissais une carte SD 32 Go en un concert, 1500 clichés pour 30 retenus au final, un gros gâchis de pixels. Avec le temps, le ratio de déchet à baissé et aujourd’hui je suis plus près du 1/5eme que du 1/50eme. Mais 250 photos pour 50 retenues, cela veut dire 200 mauvaises, redondantes ou franchement inintéressantes. Une fois un premier tri effectué, restent encore une centaine d’images qu’il va falloir sélectionner, regarder de près, noter, puis, pour les meilleures, développer.

Si les premiers mois je shootais en jpeg, je suis rapidement passé au RAW et aux logiciels infernaux qui exigent de vous des heures devant l’écran de l’ordinateur. Les choix se font en fonction du cadrage, de la lumière, des bougés, des mises au point douteuses, et également de l’expression des visages. Dans la mesure du possible, j’essaye de donner une image flatteuse des artistes que je photographie, surtout lorsqu’il s’agit de gros plans. Quand on joue et que la concentration est indispensable, des petites langues, des tocs, des tics, des mimiques ne rendent pas toujours honneur à la personne et sa musique.

Généralement, les premières parties font les frais des mauvaises photos, la faute à l’éclairage, au photographe qui n’a pas encore trouvé ses marques et aux apprentis rockeurs en mode panique.

Voici une petite sélection de ces photgraphies qui n’illustreront pas le webzine ou le Flickr, rien de bien catastrophique parfois, mais des images que je considère comme non publiables (d’avance pardon aux artistes).

Le Max Portnoy qui se déchaîne sur sa batterie, iso trop élévés, lumière merdique, expression affreuse et bougé, faut dire que le gars joue très vite, irrécupérable et pourtant je l’ai publié à l’époque. (Next To None)

Claviériste éclairé par derrière, une expression étrange sur le visage, iso trop élevés, que faire ? (Haken)

Mary Reynaud mal cadrée. L’idée était de prendre public et artiste, le résultat n’est pas convainquant mais il faut bien essayer. (Franck Carducci Band)

Le look du gars au premier plan me plaisait bien avec son galurin, l’idée était là, photographier le public qui assiste à Rock au Château. Mais bon, bof quoi. (Light Damage)

Dominique Leoneti (Lazuli) qui passe chez le dentiste (pardon Domi).

Un Pete Trewavas dans le rôle d’un Bilbo Saquet pas franchement à son avantage, dommage c’était la seule photographie nette de lui. (Marillion)

Elle pleure ou elle rit ? Envie de faire pipi ?  (Verity White)

Flou, bougé, lumières épouvantables, une personne devant à gauche, on jette. (Pendragon)

Elle est bonne la pizza ? (Family Affair)

Les fumigènes c’est sympa, mais quand il y en a à trop… (Trick Of The Tail).

Image brûlée, petite langounette, on jette (Foggy Stuff).

Quelqu’un peu allumer, je ne vois plus mes cordes ? Sous exposition irrécupérable. (Foggy Stuff)

Auto portrait

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Depuis que j’ai repris la photo, je me suis livré à de nombreux exercices avec mes boîtiers : photos de concert, astronomie, sport, paysages, animaux mais très rarement le portrait. Il faut dire que pour le portrait, le photographe a besoin d’un modèle et idéalement d’un studio. Je n’ai ni modèle ni studio. Ma femme se livre rarement à mon objectif et je suis bien trop empoté pour aborder une personne et lui demander de poser pour moi, je ne parle même pas des malentendus que pourraient provoquer ce genre de proposition. Pour le studio, il y a de la place dans la maison, le problème est plutôt du côté de la lumière. Maison alsacienne du 16ème siècle et donc de mesquines ouvertures au soleil bas sur l’horizon. Je me vois mal acheter des projecteurs pour trois photographies minables par an. Il y en a bien deux au travail, pour la photo d’archive climatique, mais c’est fragile et encombrant et en plus j’ai déserté le service qui les détient.

Depuis Noël, vous le savez, je suis embarqué dans le chantier de ma salle de bain. Travaillant sur l’électricité, j’avais besoin d’une source de lumière indépendante. D’habitude, j’emprunte l’halogène du salon qui revient chaque soir recouvert de poussière et dont l’ampoule claque régulièrement, et pour cause. Alors j’ai acheté un projecteur de chantier, des LED orientables sur un trépied ajustable possédant une puissance correcte et résistant à la poussière ainsi qu’aux chocs.

J’ai cassé du plafond, posé des cloisons, tiré des câbles puis je me suis posé, et j’ai regardé ce projecteur de chantier d’un autre œil. Et si je l’utilisais pour le portrait ? C’est vrai quoi, une lumière c’est une lumière, pourquoi ne pas essayer après tout. Ok je ne maîtrise pas sa température et tout et tout, il n’y a pas de filtre associé ni d’écran, mais bon, je ne suis qu’un rigolo qui veut essayer un truc avec son appareil photo.

J’ai sorti le projo du chantier après un coup de balayette, installé le trépied dans le salon, branché le truc, descendu mon pied photo, mon Nikon et le 85 mm ouvert à 1.8 et là miracle ! Mon épouse s’assoit sur le canapé devant le boitier pour jouer avec son sex toy préféré (son téléphone portable), l’occasion de lui demander de poser pour quelques photos puisqu’elle est là. Elle pose, une fois deux fois, puis revient à son téléphone. Et rien ne vaut une pause naturelle, là elle est super concentrée sur Facebook…Je voulais recommencer, mais madame n’étant pas là, il ne me restait qu’à gros chat ou moi comme modèle. Le chat dormant à l’étage et étant disponible, j’ai décidé de devenir mon modèle… « Heu alors je t’explique, tu fais comment pour être devant l’objectif et assis sur le canapé à poser, bouffon ? ». Question raisonnable non ? La dernière fois j’ai fait ça devant le miroir de la salle de bain (ne pensez pas à mal tout de suite) pour chopper le petit trait de lumière dans l’œil gauche.

Cette fois pas de miroir dans le salon, et je ne voulais pas refaire la photographie de moi et de l’appareil. La solution se trouve dans l’utilisation d’une télécommande, mais pour être honnête, il n’est pas facile de cadrer correctement, même en prenant de bons repères, et puis la lumière change, donc les réglages, quand le sujet rentre dans le cadre. La solution le WMU. Le quoi ? Le Nikon se transforme en appareil piloté via WIFI à l’aide d’une application smartphone dans laquelle vous voyez l’image et vos réglages avant de faire sortir le petit oiseau.

J’ai l’air fatigué et abattu vous ne trouvez pas. Il faut dire que la veille je carburais à la morphine. Mais c’est surtout que là je suis en train de regarder, sans lunettes, le petit écran de mon smartphone avant de déclencher la photo. L’éclairage provient de mon projecteur de chantier situé à gauche (donc à droite) plus une lumière naturelle du même côté. Ouverture 1/8, focale 85 mm, pose 1/250, sensibilité 100 iso et oui j’ai un gros nez…

Les livres

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Photographier c’est bien, regarder c’est mieux. A quoi sert donc de shooter comme un malade si c’est pour stoker ses clichés sur un disque dur et ne plus jamais y revenir. Il existe des sites qui permettent d’exposer vos œuvres en ligne comme Flickr, mais y regardez-vous réellement vos photographies ? J’ai fini par revenir à l’impression papier, non pas dans une chambre noir avec un agrandisseur comme au bon vieux temps, mais à l’aide d’entreprises spécialisées dans ce travail. Avec le numérique tout est plus simple, envoyez vos fichiers, vous recevrez vos impressions. Je n’en suis pas au stade d’imprimer des grands formats que j’afficherai dans mon salon, honnêtement je suis rarement content de mes clichés. Pour tout vous avouer, j’ai trois de ces photographies, imprimées au format 30×40 cm, elles viennent du stage de photographie de rue que j’ai fait il y a quelques mois, elles trônent au-dessus de mon bureau au travail, dans mon dos. Il fallait bien les mettre quelque part.

Par contre, j’aime regarder mes livres photos de temps à autres, photos de vacances, photos de concert et un album par an, mon Best Of de annuel. J’ai pris pour habitude de travailler avec Photobox, conseillé par un autre photographe. Les formats des livres sont variés, en taille comme en nombre de page, l’agencement des albums est libre et les impressions vont d’une qualité acceptable à excellente. Par contre vous ne trouverez pas de grand choix de grain de papier. Leur travail est correct mais j’ai du, à deux reprises, redemander le tirage suite à des problèmes. Ceci dit, ils n’ont pas discuté et je me suis retrouvé avec des livres en double à chaque fois, l’un moins beau que l’autre. Tout se fait en ligne via une interface Adobe Air assez bien conçue et le chargement des images ne prend pas trop de temps avec la fibre, en ADSL c’est une autre paire de manche par contre. Seul hic, un livre A4 à couverture rigide d’une trentaine de page coûte de 50 à 70 euros selon les promotions (toujours attendre les promotions).

Tout dernièrement, j’ai vu sur FB une offre de test pour Sall Digital, un bon d’achat de 30 € pour tester leurs produits. Eux fonctionnent avec un logiciel à télécharger. Globalement vous trouverez la même interface que Photobox mais avec moins de choix de produits. Le nombre de pages est fixe semble-t-il, ce qui est très déconcertant. S’il vous reste deux photographies à caser, il vous faudra réagencer tout l’album ou renoncer à les inclure. Dans les produits Photobox vous pouvez ajouter ou supprimer des pages dans une certaine limite. Ma première expérience avec le logiciel n’a guère été concluante car le projet d’album que j’avais préparé est parti en cendres suite à un bug logiciel. Après une heure de mise en page, vous avez les nerfs fatalement et bien entendu la sauvegarde elle aussi était corrompue.

J’ai créé pour l’occasion un livre photo souple 19×19 cm pour rester dans le budget imparti et aussi parce que je n’arrivais pas à trouver comment lancer la création d’un album à couverture rigide via l’interface. Étrangement aujourd’hui il me propose le produit dans le catalogue du logiciel, allez comprendre… Un livre photo dans lequel j’ai mis des clichés de concerts de l’an passé et cette année. Le rendu est honorable même si les photos sont un peu sombres à mon goût. Alors Photobox ou Sall Digital ? Je crois que je vais rester sur le premier, plus de souplesse, plus de produits et des tarifs équivalents au final. A moins que vous me proposiez d’autres sociétés qui font du bon travail à des tarifs raisonnable…

Dans mon iPhone n°8

Galerie

Cette galerie contient 14 photos.

Je suis en plein déprime. J’attends un nombre considérable d’albums et ma boite aux lettres reste désespérément vide. Samedi matin, le facteur à glissé une grosse enveloppe cartonnée et j’ai prié, mais déception, ce n’était qu’un album photo testé chez … Continuer la lecture

NGC 1976

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De 14 à 20 ans, j’ai passé mes samedis après-midi dans un club d’astronomie, et mes nuit sous la voûte étoilée de la Bretagne. Le jour nous regardions des diapositives et fabriquions un télescope (un newton 260 mm), la nuit, nous observions la lune, les planètes, les galaxies, les nébuleuses, les amas stellaires, les comètes et les voisines.

Cette passion des étoiles ne m’a jamais quitté, mais arrivé en Alsace, sous la couche d’inversion et la pollution, comment dire, le ciel est sâle et troublé par des éclairages très nombreux. Même avec la paye qui allait bien pour m’offrir un télescope, je n’ai jamais franchit le pas.

Pourtant, dès que j’en ai l’occasion, je reste le nez en l’air à contempler le ciel. « Espace, frontière de l’infini vers lequel voyage notre vaisseau spatial. ». Enfin vous voyez. Renouer avec la photographie a été l’occasion de tourner à nouveau mes yeux et mes objectifs vers les étoiles. La première cible, la plus facile, fut la lune, objet de forte magnitude avec un diamètre apparent non négligeable sur lequel j’ai étrenné mon Samyang 500 mm et plus récemment le 200-500 mm de chez Nikkor. J’ai photographié la lune sous toutes ses phases, à toutes les sensibilités, à de nombreux temps de pause pour arriver finalement à cette photographie assez réussie au 1000 mm (500 mm et doubleur).

Cette semaine, pour une fois que le ciel n’était pas trop bouché, j’ai levé le nez gelé pour découvrir devant moi la constellation d’Orion, une des célèbres constellations du ciel d’hiver. Dans celle ci, on peut voir, une nébuleuse, c’est à dire un nuage de gaz coloré. Il en existe de diverses variétés, les résidus d’étoiles ayant explosé comme M 21 du Cygne, des nuages opaques (la tête de cheval) et des pouponnières d’étoiles comme M 42, la nébuleuse d’Orion.

Je me suis dit, et si j’essayais ? Ni une ni deux, je pointe mon Nikkon équipé du doubleur et du 500 mm vers le baudrier d’Orion, et tente de retrouver cette nébuleuse. Pointer un appareil photo est nettement plus sportif que d’orienter un télescope équipé d’une lunette guide. Mais malgré cela, m’aidant de quelques souvenirs passés, je tombais sur le petit nuage de gaz et poussières dans le viseur du reflex. Oh joie !

La photo ne possède aucun intérêt en soit, ce n’est qu’un petit machin flou au centre de l’image très bruitée après tout, mais je suis content de l’avoir faite. Elle se situe à 1500 années lumières, bref assez loin de chez nous et n’est pas visible à l’oeil nu – magnitude 3.7, l’étoile la plus brillante est de -1.5, la lune de -30 -. Une pose très brève – 1 seconde – pour de l’astronomie, mais je ne dispose pas de monture équatoriale pour compenser la rotation de la terre (1 seconde =  0.0041° de déplacement). Cela me donne envie de renouer avec les étoiles, de coller mon œil à l’oculaire d’un télescope et de partir à la chasse aux comètes et objets de faibles magnitude.

En vrai avec un télescope de 2 m et plusieurs heures de pause, M 42 ressemble à ceci, c’est dire si mon cliché est minable, n’empêche j’en suis content, comme quoi il ne faut pas grand chose pour contenter un quelqu’un comme moi…

 

La doublure

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Au jeu de celui qui possède la plus longue, je suis le plus fort. Cela cacherait-il un besoin de compensation docteur ? Après avoir cassé ma tirelire pour un Nikkor 200-500 mm à 5.6, je me suis lancé dans la photographie des oiseaux qui vivent au bord du Rhin. Tenue de camouflage, bottes, monopod, siège pliable (cadeau de Noël), me voila déguisé en parfait pêcheur, sauf qu’en guise de canne, je trimbale un gros objectif très lourd. Mais même déguisé ainsi, je ne suis pas un hobbit et les volatiles me voient arriver à des kilomètres. Salle bêtes… Quand je suis sur le point de shooter, elles s’envolent, taquines les bestioles. Alors je me suis dit, si je ne peux pas me rapprocher, je peux peut-être ajouter une loupe sur l’objectif. Cela s’appelle un doubleur de focale, ça coûte un bras et vous fait perdre deux diaphragmes. Pour tester la chose, j’ai choisi la version du pauvre, un Kenko Teleplus MC4. Evidemment à ce prix là, la compatibilité avec la gamme Nikkor est très partielle, par exemple vous perdez l’autofocus et la stabilisation sur la majorité des objectifs. Mais le 200-500 mm, devient un 400-1000 mm à f 11, c’est à dire en réalité un 1400 mm vu que mon Nikon n’est pas un plein format. Mettre le Kenko sur un Nikkor 200-500 mm, c’est un peu gâcher de la belle optique et revenir à la mise au point manuelle avec ma vue défaillante. C’est retrouver les galères du Samyang (1 photo correcte pour 10 ratées). Mais ça marche. Evidemment, la lumière vient à manquer (f 11 pensez-vous), il faut tenir l’ensemble avec souplesse car sans stabilisateur, une focale de 1400 mm ça donne le mal de fleuve. Le temps capricieux ne m’a pas beaucoup permis d’essayer le tandem pour l’instant mais je compte bien le tester également avec la lune et le boudoir de ma voisine.

MAJ

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Ça y est, le PC ralentit, mais qu’est-ce qu’il fout encore ?

Microsoft inventa en 1995 un ingénieux concept avec l’arrivée de son nouveau système d’exploitation Windows 95, celui du logiciel buggé, vendu en l’état et qui serait réparé plus tard, à condition que les développeurs y arrivent. Un grand succès commercial copié rapidement par nombre d’éditeurs.

Une fois par mois, Windows 10 arrive avec son paquet « d’améliorations » et reconfigure au petit bonheur nos préférences. Vous utilisez Paint.net pour modifier vos fichiers JPEG, essayez Paint 3D. Votre lecteur de musique est VLC, replacez-le avantageusement par Windows Media. Vous aviez installé les nouveaux drivers pour votre imprimante/scanner Canon, il va les remplacer avantageusement par d’autres qui ignorent la fonction scan. Vous avez désinstallé un logiciel, il reviendra à la prochaine livraison.

A cet exercice Apple excelle également, mise à jour de iTunes, mise à jour iPhone, mise à jour des applications, nous passons plus de bande passante et de temps à gérer les montées de versions qu’à utiliser nos accessoires numériques. Et c’est ainsi d’ailleurs, que votre dernier accessoire, au début bête de course, devient rapidement une charrette, incapable de gérer des logiciels de plus en plus gourmands.

Il existe pourtant un domaine où les nouvelles versions se font très discrètes, c’est en photographie.

Saviez-vous que le firmware des appareils photo numériques doit être mis à jour régulièrement ? Imaginez la solution Microsoft. Vous êtes en pleine séance de shoot avec une modèle affriolante quand soudain l’appareil n’arrive plus à faire le focus, il télécharge une mise à jour… Heureusement, cela ne se passe pas ainsi. Il faut tout d’abord chercher l’information chez votre constructeur pour savoir si une nouvelle version du firmware est disponible, les marques communiquant assez peu sur le sujet. Ensuite il faut vérifier sa propre version de firmware (inutile de mettre à jour une version à jour n’est-ce pas ?). Puis vous téléchargez un exécutable qui se décompresse en s’exécutant, laissant place à un petit fichier bin que vous allez déposer sur votre carte SD. Une fois dans l’appareil, celui-ci verra la nouvelle version et mettra à jour son logiciel, à moins qu’il vous faille passer par le menu du boitier. La manip ne prend que quelques minutes et peut apporter d’appréciables améliorations à votre Reflex.

Après une mise à jour iTunes, une mise à jour iOS, une mise à jour Windows 10, une mise à jour de Zelda, une mise à jour de Bomberman, une mise à jour de la Switch, une mise à jour WordPress, je me suis dit qu’il me manquait quelque chose dans ma vie vide de sens. Je me suis alors souvenu d’un article dans le Réponse Photo Hors-Série n°27 : « 100 Questions Réponses pour comprendre et maîtriser la photo numérique ». Question 64, Faut-il mettre à jour le firmware de l’appareil ? J’ai été sur le site de Nikon vérifier les dernières version des firmwares de mes boîtiers et j’ai découvert avec horreur que j’avais deux versions de retard. Ni une ni deux, j’ai upgradé le D7100 et le D7200. Me voilà à jour. Je suis protégé contre les virus maintenant.

A quand la version 2.0 de mon épouse ?