Papillons – le globe

Image

L’an passé, avec mon épouse, nous sommes allés au parc animalier de Villars les Dombes près de Lyon. La visite de la serre aux papillons, aussi brève fut-elle, m’a donné l’occasion de réaliser quelques photographies de ces insectes colorés, éphémères et fragiles. Ici pas de macro-photographie, je n’ai aucun objectif calibré pour cela, mais de la proxy, c’est à dire l’usage d’un téléobjectif à la plus grande focale et un sujet assez éloigné de la lentille.

Ce papillon, un citrix vitraillus maronicus (vous l’aviez reconnu bien évidemment), s’est posé sur un éclairage du plafond de la serre. Il s’agit de ma photographie préférée des trois. Je trouve l’image assez surréaliste même si pour l’obtenir, il a fallu beaucoup pousser certains curseurs au développement.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/30s, f/6.3, ISO 64, 200 mm

Meurtre au bout du Monde

Image

L’Islande, une tempête de neige, un hôtel bunker isolé, quelques invités triés sur le volet et un milliardaire mégalomane, tel est le décor de cette série en sept épisodes.

L’intrigue se déroule à deux époques : le passé, lorsque deux jeunes nerds, Bill et Darby, enquêtaient sur un tueur en série et le présent, où ils se retrouvent, après une longue séparation, invités dans l’hôtel bunker d’un milliardaire.

Des artistes, des scientifiques, une astronaute se retrouvent au milieu de nulle part, entourés de neige, dans un lieu où le majordome n’est rien d’autre qu’une IA et leur hôte, un des plus puissants milliardaire de la planète. 

Mais dès le premier soir tout dérape après la mort de Bill, décédé par overdose de morphine. Darby, la seule qui ne comprend pas la raison de sa présence ici, se lance dans une enquête pour comprendre qui a tué Bill, son ancien compagnon. Car pour elle, cela ne peut être qu’un meurt.

C’est la première d’une série de mort inexplicable en huis clos, alors que les invités sont bloqués dans une tempête de neige, un thriller qui nous tient en haleine jusqu’au dernier épisode. Car tout le monde pourrait être un tueur.

Papillons – sur la branche

Image

L’an passé, avec mon épouse, nous sommes allés au parc animalier de Villars les Dombes près de Lyon. La visite de la serre aux papillons, aussi brève fut-elle, m’a donné l’occasion de réaliser quelques photographies de ces insectes colorés, éphémères et fragiles. Ici pas de macro-photographie, je n’ai aucun objectif calibré pour cela, mais de la proxy, c’est à dire l’usage d’un téléobjectif à la plus grande focale et un sujet assez éloigné de la lentille.

Vous ne pouviez échapper à une image monochrome, même pour un papillon. L’insecte, accroché à une branche, les ailes vers le bas, me semblait un bon sujet d’étude d’autant que le fond disparaissait dans la lumière. Il ne bougeait pas, par chance, car malgré les 1/24 de seconde, le boitier est monté à 9000 ISO.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/25s, f/6,3, ISO 9000, 200 mm

Que voulez-vous, c’est la crise mon bon monsieur 

Image

L’abonnement à Apple TV+ vient de prendre près de 50% d’augmentation dans les dents, nos forfaits téléphoniques respectivement 10 et 20%, le carburant frise les 2 euros le litre, Facebook et X mettent en place des comptes payants, l’abonnement Flickr est devenu ruineux, le prix de ma box internet a encore grimpé et mon point d’indice de fonctionnaire est très en retard sur l’inflation. 

Notre pouvoir d’achat baisse de jour en jour. Et même si ne nous sommes pas à plaindre, je commence à regarder où économiser dans les dépenses fixes mensuelles. Car nous avons un étudiant à nourrir et à loger, un grand vivant au SMIC à aider et de nombreuses activités assez onéreuses à financer.

Exit Apple TV+, c’est bien mais il n’y a pas assez de contenu pour occuper toutes mes soirées. Je vais faire de même avec Disney+ et probablement passer sous Netflix. L’économie n’est pas énorme, mais j’ai aussi envie de changer de crèmerie. Pour la téléphonie, je vais réduire la voilure, de 5G à 4, de 80 Go à 20. Je vais passer de 9.99 à 7.99 euros mensuels. Je ne consomme pas beaucoup de DATA et la 5G ne m’apporte pas grand chose au final. Pour la box, difficile de trouver moins cher que 16 euros sur le marché actuellement et nos besoins sont assez modestes. J’ai égoïstement renoncé à financer Flickr vu que j’expose assez peu de photos. Par contre je garde mon abonnement Ligthroom, qui lui n’a pas encore augmenté, parce que sans cet outil, je serais clairement démuni. J’ai fermé la boutique photo également car elle coûte cher et ne rapporte vraiment rien. J’ai fermé mon compte Twitter mais pour d’autres raisons que pécuniaires, son propriétaire déconne vraiment trop avec son réseau social dévoyé. Le plus difficile à été de stopper mon abonnement Patreon à la chaîne de Stéphane Gallay, mais j’espère qu’il comprendra, c’est pour la bonne cause, je pourrais continuer d’acheter un peu de musique. Pour le point d’indice, je ne peux rien faire à part la grève ce que je n’envisage pas car cela n’a aucun impact. Et puis si on devait se battre aujourd’hui dans la fonction publique, ce ne serait pas le salaire qui serait mon premier combat.

La mutuelle me prend 10% de mon salaire mensuel, le carburant 5%, l’assurance encore 5%, l’énergie pas loin de 10%, les divers abonnement encore 5% du budget, les enfants plus de 50% et l’alimentation 70%. 

Damned ! 70 + 50 + 5 + 10 + 5 + 5 + 10 ça fait 155 % ! Par chance mon épouse gagne aussi sa vie ce qui nous laisse à chacun plus 20% de mou pour les imprévus, les économies, les vêtements et les loisirs.

Papillons – le planeur

Image

L’an passé, avec mon épouse, nous sommes allés au parc animalier de Villars les Dombes près de Lyon. La visite de la serre aux papillons, aussi brève fut-elle, m’a donné l’occasion de réaliser quelques photographies de ces insectes colorés, éphémères et fragiles. Ici pas de macro-photographie, je n’ai aucun objectif calibré pour cela, mais de la proxy, c’est à dire l’usage d’un téléobjectif à la plus grande focale et un sujet assez éloigné de la lentille.

La serre était chaude, humide et très sombre. Les papillons voulaient dans tous les sens et ne s’arrêtaient pas souvent pour se poser d’où des réglages assez extrêmes d’autant que l’optique que j’avais emmené pour le week-end n’était pas des plus adaptée à ces conditions.

Donc lorsqu’un papillon se posait, j’en profitais pour l’immortaliser tout en cherchant un décor le mettant en valeur. Mon sujet est un papillonus naranja flyus (heu oui, un papillon orange quoi, je n’y connais rien en insecte), posé sur des fleurs. Le contraste des couleurs justifiait la photographie.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/1000s, f/6.3, ISO 7200, 200 mm

Kalandra – The Line

Image

Meilleurs vœux à tous et à toutes et merci encore de votre fidélité. Nous sommes repartis pour une nouvelle année musicale, qui je l’espère, sera riche en découvertes.

C’est en suivant en retour Alice M. sur Bandcamp que je suis tombé sur le groupe Kalandra. Si je me fie à ses achats sur la plateforme de streaming, Alice écoute principalement du métal, parfois du post-rock et occasionnellement des choses plus cool comme la musique de Kalandra.

Pour tout vous dire, c’est la pochette du single ‘Bardaginn’ qui m’a tapé dans l’œil. Et lorsque j’ai écouté le morceau, la voix de la chanteuse m’a subjuguée. Comme je ne suis pas du genre à écouter des singles, j’ai sélectionné leur dernier album The Line, sorti en 2020.

La pochette au ciel rouge où le soleil brille dans une trouée de nuage n’a pas été totalement étrangère à mon choix, me convainquant de prendre la version CD, même si dans le digipack il n’y a pas de livret pour découvrir les textes, pas plus que sur Bandcamp.

Le groupe né à Oslo joue une pop rock folk vaguement progressive. Onze titres au format radio dominés par la voix de la chanteuse femme enfant. Rien de très révolutionnaire en réalité, mais que voulez-vous, moi, lorsqu’il y a une jolie fille qui chante bien, j’ai du mal à résister très longtemps.

The Line propose des atmosphères folk planantes à la manière de ‘Borders’, des choses nettement plus pop comme ‘The Waiting Game’, du trip hop andalou façon ‘Naïve’ ou du rock alternatif plus musclé dans ‘On The Run’. Autant dire que c’est assez varié.

J’y retrouve un peu de Clannad et The Cranberries de part les inspirations, l’écriture et bien entendu la voix de Katrine. La musique va du folk mélancolique aux mélodies éthérées en passant par de la pop cinématique comme dans ‘Wonderland’.

Sorti de quelques morceaux plus rythmés comme ‘Naïve’, ‘Ensom’ ou ‘On The Run’, The Line reste un album très contemplatif que l’on peut écouter en musique d’ambiance en travaillant sur autre chose.

A l’écoute de ‘Bardaginn’, leur nouveau single sorti le 27 octobre 2023, il semblerait que le groupe durcisse un peu de ton avec une world music teinté de metal. Le résultat est des plus réussi et si le groupe prend ce chemin sur leur prochain album, je risque d’adorer.

Pour revenir à The Line, il s’agit d’un album agréable à écouter, mais qui manque toutefois de caractère pour être remarquable. Il n’en reste pas moins une belle découverte, un groupe norvégien à potentiel qui pourrait nous surprendre s’ils poursuivent sur le chemin de leur dernier single.

Je vous recommande donc de les suivre et en attendant vous pouvez toujours écouter leurs morceaux sur Bandcamp.

La photo de l’année – le martin pêcheur

Image

Il y a souvent un assez grand décalage entre mes photos à succès et celles que j’aime le plus. Chaque semaine je publie sur Flickr trois images et parfois l’une d’entre elle touche le jackpot. Je vais vous présenter deux de ces images à succès et celle que j’aurai aimé voir plébiscité mais qui a fait un bide monumental.

Mais la photographie dont je suis le plus fier, c’est celle du Martin Pêcheur, mon premier Martin Pêcheur. Elle n’a été mise que 37 fois en favoris, ce qui n’est pas si mal, mais étant donné le mal que je me suis donné pour faire le cliché, je trouve le résultat un peu décevant. Pour moi, c’est ma plus belle photo de l’année un point c’est tout.

Nikon Z8, Nikkor 200-500 mm 5.6, 1/500s, f/11, ISO 1000, 1000 mm

J’aime pas

Image

Voilà voilà, je me suis fait un nouveau copain sur Youtube. Un gars qui n’a pas aimé mon best of 2023. Il n’a pas aimé mes choix, mon humour débile et mes vidéos amateurs. 

Bon moi non plus je n’aime pas mes vidéos, par contre, la musique que j’écoute, je l’aime généralement. Mais bon, les goûts et les couleurs…

Alors le gars a posté un commentaire, limite désagréable auquel j’ai répondu poliment je crois. Deux autres personnes ont répondu également à son message, l’une pour lui demander de s’expliquer, genre donnes-nous ton best of, l’autre l’invitant à un peu plus de tolérance. Merci de leur soutien.

Il semblerait que notre mécontent ait effacé son commentaire, pas joueur le garçon, mais j’ai eu le temps de trouver son profil Facebook grace à son pseudonyme Youtube. Ça n’était pas bien difficile.

Je suis tombé sur un de ces fichus nostalgiques du rock progressif des seventies, un intégriste du prog d’ailleurs plus très actif sur le réseau social des vieux. Du coup, je comprends mieux qu’il n’ait pas aimé ma sélection des albums 2023.

Il a retiré son commentaire mais depuis il clique sur le bouton ‘je n’aime pas’ des Chroniques en Images, exactement l’inverse de ce que je préconise à la fin de mes vidéos. Il a dû mal comprendre le message.

Je ne recevais déjà pas beaucoup de j’aime, maintenant, à cause de ce vilain personnage, sans doute aigri, je vois brutalement mon score de contentement passer de 100% (avec neuf votants) à 90%. La catastrophe ! Rendez-vous compte, mon e-réputation !

J’avais oublié combien les gens peuvent être puérils sur les réseaux sociaux, j’avais pourtant eu ma dose avec Facebook du temps de Neoprog, mais bon, on oublie vite.

Les gars, si vous n’aimez pas la chaîne, passez votre chemin, c’est pas comme si il n’y avait pas assez de blogueurs sur terre pour parler de musique. A quoi ça sert d’enquiquinner le monde en râlant à longueur de temps pour se cacher ensuite en effaçant ses commentaires ?

En attendant la vidéo a fait un excellent score, en comparaison des autres bien entendu, comme quoi un pénible peut donner un bon coup de pub. Du coup, merci Jean-Luc ! Reviens quand tu veux.

La photo de l’année – La tempête

Image

Il y a souvent un assez grand décalage entre mes photos à succès et celles que j’aime le plus. Chaque semaine je publie sur Flickr trois images et parfois l’une d’entre elle touche le jackpot. Je vais vous présenter deux de ces images à succès et celle que j’aurai aimé voir plébiscité mais qui a fait un bide monumental.

Je suis un peu plus fier de la tempête, une photo prise lors d’un orage cet été. Le front nuageux, capturé de la porte de la maison sous une pluie battante était de base impressionnant et le traitement dramatique que je lui ai conféré sous Lightroom m’a beaucoup plus comme à pas mal d’abonnés de Flickr.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8s, 1/50s, f/5.0, ISO 125, 70 mm

L’album de l’année 2023

Image

2023 aura été une nouvelle année riche en découvertes et coups de cœur. Onze albums concourent cette fois pour la première marche du podium.

En regardant la liste, je me suis rendu compte que mes goûts s’étaient nettement embourgeoisés ces derniers mois.  Au lieu de louer le trash métal déglingos ou le prog expérimental, je me suis tourné vers des compositions nettement plus consensuelles, limites pop. C’est peut-être lié à l’âge en fait, mais j’assume.

J’ai eu tout de même quelques déceptions cette année avec par exemple Shores of Null ou Tesseract mais j’ai également fait de très belles découvertes avec Terra, Dymna Lotva ou Amarock, des albums hors compétition parce que sortis avant 2023 mais à découvrir absolument.

Dans l’ordre chronologique des albums retenus pour 2023 nous avons : 

Sorti de The Dali Thundering Concept qui pique un peu, tous les autres albums sont relativement consensuels, un peu prog, metal, atmosphérique mais un seul est instrumental, celui d’Adarsh Arjun ce qui lui réserve une place toute particulière dans la liste.

J’aurai pu faire un classement par catégorie genre premier espoir, instrumental, variétoche, métal etc mais j’ai finalement décidé de rester sur la formule de l’année précédente, même si décider de ne pas placer certains albums sur le podium m’a crevé le cœur.

Dans ma seconde sélection, appelons ça les quarts de finale, j’ai gardé Adarsh Arjun, Floor Jansen, Enar Solberg, Voyager, Violent Jasper et Soen. Cinq albums qui éclipsent un The Dali Thundering Concept trop rugueux, un RPWL trop classique, un Aisles sympa mais qui manque de caractère, un Steven Wilson qui s’écoute super bien, trop peut-être et un Earthside qui souffre du même problème que le précédent.

En demies finales restent donc Aches and Echoes, Paragon, 16, Fearless in Love, Control et Memorial. Et il ne doit en rester que trois. 

L’album d’Enar Solberg est certainement celui que j’écoute le plus depuis sa sortie en plus de faire l’unanimité à la maison, il fera partie du trio de tête. Paragon est sans doute trop pop pour figurer sur le podium, sinon je vais perdre mes rares abonnés, mais cela me crève le cœur car je l’écoute également en boucle, presque autant que 16. Control de Violent Jasper monte également sur le podium, car pour un premier album, le duo nous a offert un pur bijou qui revient souvent sur la platine. Restait une place pour Soen ou Aches and Echoes et comme je l’ai dit plus haut, ce dernier album méritait un traitement tout particulier donc voici le podium : 

Aches and Echoes, Control et 16.

Sur la première place, vous vous en doutez depuis le début, on retrouve le chanteur de Leprous, Einar Solberg. 

Dès la première écoute de son album, j’ai su qui monterait sur le podium. Reste à départager Volent Jasper et Adarsh Arjun et là c’est Violent Jasper qui gagne quand même car Aches and Echoes ressemble fortement à du Plini.

  1. Première place Enard Solberg avec 16
  2. Seconde place Violent Jasper avec Control
  3. Et enfin, troisième place Adarsh Arjun avec Aches and Echoes.

Je ne vous ennuierai plus cette année, promis juré. On se retrouve en 2024 pour de nouvelles découvertes. D’ici là passez de belles fêtes et écoutez de la musique.