La dernière tempête

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Je ne relis jamais un livre tout simplement parce qu’il y a trop de romans à découvrir et que je lis assez lentement.

Pourtant j’ai relu La dernière Tempête de Ragnar Jonasson. Ne l’ayant pas référencé dans Babelio, je l’ai acheté une seconde fois et dévoré en quelques jours.

Dès les premières pages, j’ai réalisé que je l’avais déjà lu, ce qui ne m’a pas empêché de continuer sa lecture.

Si vous n’aimez pas les fêtes de Noël, la neige et l’isolement, réfléchissez sérieusement à deux fois avant de commencer ce roman.

La dernière Tempête se déroule en Islande, principalement autour de Noël. Trois drames familiaux, celui d’un vieux couple isolé dans leur ferme, celui d’une inspectrice de police pour le réveillon et cette jeune fille partie vagabonder en Islande pendant une année de césure.  Trois récits qui se rencontrent autour d’une seule enquête pour meurtres au milieu d’une tempête de neige.

L’auteur traduit à la perfection la sensation d’isolement des islandais coupés du monde pendant l’interminable hiver où il fait nuit presque toute la journée. Il décrit également la pesanteur familiale, ces drames qui se nouent en secret et qui s’achèvent par des catastrophes.

Lorsque vous commencez le roman, vous n’arrivez plus à vous arrêter, quitte à ne pas dormir. Chaque fin de chapitre appelle la suite et après quelques heures, vous arrivez à la dernière page, abasourdi.

La dernière tempête est un fabuleux roman qui se dévore, vous plongeant dans un monde à part, angoissant, en noir et blanc, assurément pas le meilleur guide touristique pour visiter l’Islande même si vous y découvrirez quelques traditions de Noël.

Le régime miracle

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Tous les magazines ne parlent que de ça chaque année sans apporter de solution : comment perdre quelques kilos avant les fêtes pour ne pas finir obèse au premier janvier ?

Moi j’ai la solution infaillible. Écoutez bien.

Je tombe souvent malade pendant les vacances. Tout particulièrement pendant les fêtes, à Noël ou au premier de l’an. 

Pourtant je vous assure, je ne suis pas de ceux qui détestent la période de la fin d’année, tout simplement parce que j’adore les pâtes de fruits, les marrons glacés et les cadeaux.

Avec une migraine en moyenne tous les cinq jours, les chocolats, la nourriture grasse et l’alcool, la probabilité de crise monte en flèche inévitablement pendant cette période, même si je fais très attention.

Il y a également l’effet dépressurisation. Car à force de repousser les congés pour une réunion, un déplacement ou pour assurer l’intérim d’un collègue, je finis par trop tirer sur la corde.

Le 23 décembre tout allait bien avant de commencer à tousser juste avant de me coucher. Le 24 j’avais de la fièvre, le nez qui coule et une toux de chien crevé. 

Nous, Noël on le fête le 24. Pas de chance… J’ai mangé deux pâtes de fruits, une noix de Saint-Jacques, un marron glacé, j’ai déballé mes cadeau, perdu toutes mes courses à Mario-Kart et regardé des épisodes de Camelot saison 3. A 21h30 j’étais au lit, laissant mon fils et mon épouse devant la bûche au chocolat.

Le 25 je suis resté au lit avec un ramequin de compote et une bouteille d’eau, alternant triptans et Doliprane, glissé sous la couette avec une capuche, hésitant entre frissons, bouffées de chaleur et nausées.

Le 26 j’avais contaminé toute la famille. Par chance, moi j’allais un peu mieux. Pendant la nuit j’étais quand même tombé en sortant du lit, renversant au passage un des projecteurs du studio où j’avais ironiquement élu domicile pour éviter d’infecter tout le monde. Plus de peur que de mal, seules deux baleines de la soft box sont pliées. 

Le 27 je me réveillai dans la purée de poix avec un appétit de moineau après une nuit fiévreuse. Et pour faire bonne mesure, une nouvelle migraine pointait son nez. Il faut dire que la veille j’étais resté debout au moins une heure pour préparer un repas que personne n’a mangé. 

Nous sommes aujourd’hui le 28 décembre je crois. Je ne suis pas bien certain… Le jugement de la balance est sans appel : j’ai perdu trois kilos à Noël. Probablement trois kilos de masse cérébrale vu que je n’ai pas de gras et que je me traîne comme un légume dans la maison.

Le marché de Noël

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Comme raconté précédemment, je m’étais juré de programmer une sortie photo au marché de Noël de Strasbourg. En réalité j’en ai fait plusieurs, de jour comme de nuit.

Le problème de Strasbourg Capitale de Noël, c’est l’affluence. Même dans les transports en commun c’est l’horreur alors autour des chalets illuminés, je vous assure qu’avancer dans la foule dense armée de gobelets de vin chaud et de smartphones, c’est l’enfer.

Pour réaliser des clichés de nuit, si on ne veut pas grimper dans les ISO, il es nécessaire de trimbaler un pied photo. J’ai emporté un mini pied très léger en fibres de carbone qui monte à peine à 1.50 m pour les longues poses et le Nikon Z6 II avec le lourd 24-70 ouvert à 2.8 constant pour la lumière.

Et pour tout vous dire, j’ai fait principalement de la merde. J’ai voulu jouer avec des poses très longues mais dans la foule dense cela ne donne pas grand chose. Les illuminations de Noël changeantes m’ont donné plus de fil à retordre que les éclairages de concerts et j’ai renoncé à de nombreux spots prometteurs à cause de la foule anarchique. En plus il faisait froid et malgré les gants en soie, la doudoune et les chaussures fourrées, j’ai rapidement eu les pieds et les mains engourdis.

Sur quatre-vingt clichés, je vais probablement n’en conserver que quatre ou cinq, autant dire un ratio catastrophique. Je n’ai pas réussi à photographier la porte de Noël, les perspectives illuminées, la magie de Noël et la foule en mouvement.

J’ai quand même quelques images acceptables que je vous livre ici et je vais essayer d’aller au sommet de la cathédrale de nuit pour capturer les lumières de la ville vues du ciel mais avec la sécurité déployée, je ne suis pas certain qu’ils me laissent monter avec mon attirail.

Un bout de Mars

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C’est en regardant l’épisode Tombée du Ciel de Hugo Lisoir sur YouTube que j’ai entendu parler de Spacefox

Hugo Lisoir est une excellente chaîne YouTube qui parle d’espace. Technologies, couverture de lancements, astronomie, astrophysique et questions réponses se partagent ces vidéos geeks de vulgarisation plusieurs fois par semaine.

Depuis qu’un collègue m’en a parlé un jour au travail, je ne manque aucun épisode.

Donc dans l’épisode Tombées du Ciel, Hugo parlait des météorites et à la fin faisait la publicité d’un site commercialisant des bracelets avec des bouts de ces roches qui ont traversé l’espace. Bien évidemment, je suis allé sur leur site, ça va de soit, mais les tarifs m’ont dissuadés de commettre une nouvelle geekerie irresponsable. Car voila, je suis geek, mais assez raisonnable finalement, la preuve, je n’ai pas encore commandé le dernier Nikon Z9, c’est tout dire.

Oui, mais voilà, à la maison, il y a nettement plus geek irresponsable que moi j’en ai bien peur… Il y a mon fils aîné, celui qui a pourri mon avenir en m’offrant une Saturn V en Lego l’an passé. Un acte cruel qui m’oblige depuis à rester à quatre pattes sur le tapis à chercher des yeux de minuscules briques multicolores.

Noël est arrivé avec ses traditionnels cadeaux, que j’avais décrétés raisonnables et éco responsables cette année. Il semblerait que le mouvement n’ai pas été suivi par la majorité des protagonistes de la fête…

Bref, j’ai reçu en cadeau, un cube noir de 7 cm d’arrête, avec inscrites en lettres d’or Spacefox Collisions sur une face. Sur le côté opposé, un code barre surmonté d’un Mars donnait quelques indications supplémentaires. 

A l’intérieur de la boite, un bracelet plastique soutien un plaque de métal orangée dans laquelle est incrustée un minuscule fragment gris.

Une roche venue du manteau martien, éjectée un jour par un volcan, ayant erré des millions d’années dans l’espace avant d’être attiré un jour par la gravitation terrestre et de tomber en 2020 en Afrique du Sud.

Oui, j’ai autour du poignet, un fragment de roche martienne. Complètement dingue pour un geek spatial de mon genre.

J’ai reçu également un parfum qui m’accompagne depuis près de vingt ans et la saison 2 de Kamelot que je n’avais toujours pas visionnée.

Mais mon plus beau cadeau de Noël, je l’ai reçu le 25 décembre peu avant 14h, lorsque le télescope spatial James Webb s’est séparé du lanceur Ariane 5 pour voler de ses propres ailes. Depuis j’essaye de modéliser le télescope en Lego avec Studio mais je crois que j’ai été doublé encore une fois par Lego Rocket Collection.

La dinde

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Comme Valérie je partage les valeurs françaises : le pâté de volaille aux organes anormalement développés qui mangent sans faim, les arbres déracinés qui perdent leurs aiguilles, les fausses idiotes en maillot de bain et les pédales bourrées de produits illicites.

Bon j’avoue, je n’ai pas ma carte du LR que je n’ai jamais regardé le concours Miss France ni celui de l’Eurovision. Sans doute parce que je ne regarde pas le petit écran. 

Si j’adore le foie gras, particulièrement en croute de sel avec un Sauterne, je n’en mange plus, parce que honnêtement le gavage est une pratique assez révoltante. D’ailleurs sans devenir vegan ou végétarien, je commence à limiter fortement ma consommation de viande et de poisson.

Pour le pinpin c’est plus compliqué. Tous les ans je décore la maison, guirlandes, bouboules, étoiles et sapin. Ça fait fêtes et en Alsace entre grisaille et journées courtes -il fait nuit à 17h – on a bien besoin de ça pour ne pas déprimer. 

Pour les éclairages, d’ailleurs peu nombreux (deux guirlandes LED), je veille à ne les allumer que le Week-End quand il fait nuit et encore juste le soir de 17h à 22h.

Pour le sapin, je pourrais opter pour une version synthétique mais je ne suis pas certain que ce soit plus éco responsable. En plus, c’est très moche. Mon sapin pousse, absorbe du CO2 et après les fêtes je le broie pour en faire du paillage dans le jardin. Comme ça je me sens moins coupable.

Pour les cadeaux, on essaye également d’être raisonnable, un par personne, un truc utile de préférence, plutôt éco truc machin, acheté le plus localement possible et à un prix raisonnable. Bon j’avoue que les LEGO pour le fiston et le bidule à musique pour ma chérie ne remplissent pas toutes les cases. Par contre le sweat-shirt du petit dernier lui a presque tout bon, et croyez-moi, c’est pas évident.

Bref, sur les quatre symboles français selon sainte Valérie, je ne coche qu’une case. Je dois être un sang mêlé ou un de ces putains d’intellos bobos gauchos arnarchos débilos car je ne me reconnais pas dans sa France et ses valeurs. Je parlerai bien d’un pays d’accueil, de libertés, de tolérance, mais j’ai l’impression que ça n’est plus à l’ordre du jour. 

J’aimerais bien que la France soit un pays exemplaire pour son bilan carbone, l’accueil des migrants, la décroissance énergétique, la défense des droits sociaux, l’égalité mais faudrait pas croire au Père Noël non plus.

La Citée Saturne

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« Eh ! Qu’est-ce que vous fai…. »

« Tchic, vlam, sfhuu, tchac, zuiin, ftssh, fzzzuiiii, fssh, bam, boum, paom, pam pampam, glang, pschiiii, paom, braom,kshhh, clic, tchac, tzzzzz, zip, tzzz, tzzt,tzut, papapam, pampampam, papapam, paom, clong, fsshhhuuuu, paom, bom, brrrrrr, brrm, tsham, bloaam, bam bam bam, pan, braom, boum, fschu, bzuuu, slash, fshh, haaaaaaaaaa, fush, skriish, pampampam paom, tshrac, iiicrr, critch critch, bram, fshhhhhhhhhhhhhh, bam tcrich, bam, fush, criiicriiicriii pam, grrr, pwouf fssh fssh, grrrr, han, bom, clang, pschii, fshh, zioum, cling clang, gmii, …, clac clac, badam ».

« J’ai réceptionné la livraison de Killy, je rentre. »

Je viens de vous résumer quarante-deux pages du tome 1 du manga BLAME! que mon fils m’a offert pour Noël.

A la base je suis plutôt littéraire, préférant les livres aux bandes dessinées, alors les mangas… j’en ai lu très peu. Mais mon aîné voulait faire l’éducation de son vieux père, alors sous le sapin, il a glissé trois mangas parlant de science-fiction. Les cases en noir et blanc, le format de poche, la lecture à l’envers et un dessin, le plus souvent peu travaillé, font que je me suis peu intéressé à cette forme de bande dessinée venue du Japon, d’autant que je ne suis pas un fétichiste de petites culottes d’écolières.

Excepté Planètes que je possède en édition grand format ainsi qu’en DVD, je n’avais donc pas de mangas à la maison et me voila maintenant avec trois séries à découvrir : La Citée Saturne, Blame! et Gunnm.

J’ai commencé par Gunnm, l’histoire d’un justicier qui bricole une androïde qui devient à son tour une justicière : baston, baston, baston, bof… J’ai poursuivi avec Blame! et si les graphismes sont assez travaillés, les dialogues eux sont, comment dire, pauvres comme en témoigne le début de cet article. Puis j’ai ouvert La Citée Saturne, le récit d’un enfant qui devient laveur de carreaux sur une citée anneau autour de la Terre. Et là, malgré ou grâce un graphisme on ne peu plus simple, j’ai adoré, allez comprendre.

Le premier tome, le seul que j’ai lu pour l’instant, se découpe en petits récits qui font la grande histoire. L’enfant reprend le métier de son père, laver les parois extérieures de la station annulaire pour que la lumière naturelle inonde les lieux de vie. Chacun de ces récits, pleins de poésie, dépeint des aspects de la vie quotidienne dans la Cité Saturne, des personnages, des sentiments et progresse dans l’histoire de ce père disparu alors qu’il travaillait en scaphandre à nettoyer la paroi donnant vers la planète bleue.

Ce manga rejoint ce qui m’avait séduit dans Planètes, un réalisme science-fictionnesque, l’évocation d’un sous métier pourtant indispensable (éboueur de l’espace, laveur de vites), l’humanité des personnages et la poésie de la narration. A découvrir, même si vous n’aimez pas les mangas.

Le commerce est loi

Patrouilles de CRS, contrôles et fouille au corps à l’entrée de la ville, transports ne desservant plus le centre, hordes de touristes, cars parkés sur les grands boulevards, la ville est en état de siège; le marché de Noël vient de débuter à Strasbourg. 

Comme je comprends l’exaspération des habitants, noyés dans les vapeurs de vin chaud, les odeurs de churros et les troupeaux en bonnets rouges à clochettes, ces habitants qui ne peuvent plus circuler librement chez eux. Oppressant.

J’ai passé les barrages avec un gros sac noir lourdement rempli de BDs, l’entrouvrant à peine, car il pleuvait ce jour là, ne montrant que la couverture de la première au vigile peu regardant. Caché dessous, il aurait pu y avoir 2 kg de plastique. Mais voilà, je ne dois pas avec la gueule de l’emploi. J’ai une tête de bon français. 

A quoi tout ce dispositif sert-il ? A rassurer les touristes qui dépensent leurs euros au marché de Noël, dans les restaurants, les hôtels et les boutiques de luxe ? 

C’est vrai, l’an passé nous avons eu peur, et c’est bien naturel, pensez donc, une fusillade en plein centre ville.

Mais est-ce que le dispositif alors en place a arrêté le tueur ? Non.

La ville sent les marrons grillés, le vin chaud, la cannelle, la vanille de synthèse. Les vitrines croulent sous les décorations et les chalets sont installés sur la place de la cathédrale.

Pourtant je n’ai pas envie de visiter le Marché de Noël cette année, encore moins que l’an passé. Trop de touristes se pressent dans les allées, trop de policiers scrutent les visiteurs, trop de Strasbourgeois sont pris au piège dans leurs appartements attendant que tout cela se termine enfin.

J’aimais tant le Marché de Noël avant que Strasbourg n’en devienne la capitale, avant l’invasion touristique de masse et la sécurisation à outrance. 

Aujourd’hui, avec ces barrages, cette foule compacte, cette agression sonore, ces patrouilles armées jusqu’aux dents, étrangement, j’éprouve plus que jamais un sentiment d’insécurité alors que je devrais être émerveillé par la magie de Noël. Quelque chose s’est brisé.

Vous voulez des valeurs sûres ?

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Je vous ai déjà parlé de ma discothèque idéale, ces CDs rangés à part dans la maison et qui constituent les albums que j’ai envie d’écouter en ce moment. 

Une collection fluctuante, au gré des saisons, des humeurs et des nouveautés, où ne figure qu’un seul album par groupe, celui que j’ai envie d’écouter, qui comporte de préférence, des albums récents et qui ne reflète pas exactement mes goûts puisqu’il reste quelques vinyles (de plus en plus nombreux) et quelques enregistrements numériques qui deviendront souvent des vinyles à leur sortie.

Comme je sais que vous brûlez d’envie de découvrir ce qu’écoute un chroniqueur lorsqu’il ne chronique pas, j’ai listé ma collection temporaire idéale avec un lien vers la chronique qui va bien lorsqu’elle existe (pour booster l’audimat). Vous découvrirez peut-être des écarts entre mes goûts actuels et les évaluations de l’époque.

Les goûts changent…

Pour les cadeaux de Noël, tous ces albums sont des valeurs sûres, croyez moi, enfin, à condition que vous partagiez un temps soit peu mes goûts…

Amplifier – Trippin’ With Dr Faustus

anasazi – playing ordinary people

Anathema – weather systems

anima mundi – Insomnia

Anneke Van Giersbergen – Symphonized

Archive – Axiom

Aisles – Hawaii

Anubis – The Second Hand

Arena – Double Vision

Ayreon – The Theory of Everything 

Marc Atkinson – Home Grown

Big Big Train – Folklore

Marcela Bovio – Through Your Eyes

Davie Bowie – Space Oddity

Tim Bowness – Lost In The Ghost Light

Kate Bush – Before The Dawn

Franck Carducci – Torn Apart

Cloud Cukoo Land – Somewhere In Between 

Collapse – The Sleep In Me

Cosmograf – The Heay-Man Dreams

Chris – Phoenix

Dream Theater – Octavarium 

Fish – A Feast Of Consequences

Flying Colors – Second Nature

Frost – Experiments In Mass Appeal

Peter Gabriel – Back to the Front – Strasbourg 

Serge Gainsbourg – L’homme a tête de chou

David Gilmour – Rattle That Lock

Grand Jacques – Live Au Presbytère 

Brieg Gerveno – Valgori

Haken – Vector

Steve Hackett – Genesis Revisited II

IQ – Road of Bones

Karmamoi – The Day Is Done

Katatonia – The Fall Of Hearts

Dave Kerzner – Static

Kino – Picture

Klone – Unplugged

Kyros – Vox Humana

Lazuli – Saison 8

Lifesigns – Cardington

Philippe Luttun – The Taste Of Wormwood

Magenta – We Are Legend

Marillion – Anoracknophobia 

Maschine – Naturalis

Mayan – Dhyana

Monnaie de Singe – The Last Chance

Muse – The Origin Of Symetry

Mystery – Lies And Butterflies

Neal Morse – The Grand Experiment

Nemo – Le ver dans le fruit

Nosound – a sense of loss

Old Fire – Songs From The Haunted South

Opeth – Sorceress

Pain – Coming Home

Pain of Salvation – Falling Home

Pendragon – Pure

The Pineapple Thief – Your Wilderness

Porcupine Tree – The Incident

Queenryche – Operation Mindcrime

Riversea – The Tide

Riverside – Shrine Of New Generation Slaves

RPWL – god has failed

Steve Rothery – The Ghosts of Pripyat

Sanguine Hum – Now We Have Power

Satellite – Evening Games

Scarlean – Ghost

Seven Steps To The Green Door – Fetish

Southern Empire – Civilisation 

Solstafir – Berdreyminn

Spiral – Bullets

Spock’s Beard – The Oblivion Particle

Sting – The Soul Cages

Sylvan – Posthumous Silence 

Symphony X – Underworld

Tesseract – Polaris

The Tea Party – The Ocean At The End

Devin Townsend – Epicloud

Transatlantic – Kaleidoscope

Vanden Plass – Netherworld II

Roger Waters – Amused To Death

Ray Wilson – makes me think of home

Steven Wilson – To The Bone

Wolve – Lazare

Les boules !

Le troisième sapin est finalement érigé sur la place. Il dégouline de guirlandes, de boules et penche à gauche. Les cars de touristes ont envahi la ville, des hordes de bonnets rouges se pressent le long des chalets au pied de la cathédrale et ailleurs, s’abreuvant de vin chaud, mâchant du pain d’épice, piétinant dans la neige sale en admirant les petites lumières clignoter.

Je n’ose plus aller en ville le weekend.

Ding ding, Noël approche ! Difficile de manquer la date en Alsace vu que dès les 25 novembre les hostilités sont lancées. Noël approche et nous n’avons toujours pas commencé la course aux cadeaux, chocolats, bûches et décorations. Il fait froid et je vais devoir sortir la grande échelle pour décorer la maison. Si je n’achète pas de sapin, je vais me faire enguirlander, si j’en achète un, je vais devoir l’enguirlander. J’ai cédé à la tradition des calendriers de l’avant pour mes deux petits et bien entendu ils ont fait la gueule, « on est grand tu sais ». N’empêche, ils engloutissent égoïstement leur chocolat quotidien chaque matin. Je ne leur ai pas encore dit que j’avais aussi pris de la bière de Noël, après tout s’ils mangent des chocolats, ils sont sans doute encore trop petits pour la bière.

Je ne suis pas un grand amateur des fêtes de Noël, des réunions de familles parfois pénibles, des indigestions de chocolat, de foie gras, d’huîtres et d’amour. Mais j’aime bien sortir les guirlandes, les Pères Noël ridicules et transformer notre maison vénérable en piste d’atterrissage pour Concorde. A la saison des longues nuits, du verglas, de la neige, des ciels gris, un peu de lumières multicolores égayent le quotidien. Et puis, c’est toujours l’occasion de sortir de la cave un grand cru à déguster égoïstement en se suicidant à la bûche marron chocolat myrtille.

Ce qui me turlupine, c’est qu’est-ce le Père Noël va m’offrir cette année ? J’ai gardé cette âme de gamin impatient de déballer mes cadeaux alors que je m’offre toutes les semaines des bêtises, j’adore toujours les surprises. Une BD, un vinyle, un livre, un Nikon D5, l’intégrale de Johnny ou de Jean d’Ormesson ? Réponse dans deux semaines…