Le billet facile

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Lorsque l’on a pas grand chose à raconter, il suffit de parler des prochains albums qui arriveront à la maison, bref des nouvelles commandes. Parce que là, sincèrement, entre la reprise du travail, le développement des photos de Rome qui … Continuer la lecture

Le mythe de la caverne

Je suis d’un naturel pantouflard, me complaisant dans ma maison, mon jardin, détestant voyager. Cette propension naturelle, liée en partie aux migraines, s’est fortement aggravée depuis mon accident, obligé que j’ai été, de rester sédentaire pendant de long mois. Mon activité musicale n’arrange pas les choses, passant des heures à écouter de la musique dans le salon et travaillant beaucoup sur la toile. Je ne vais plus au cinéma, situé trop loin de la maison à mon goût, préférant attendre la sortie des films en Blu-Ray pour les regarder au calme sur mon home cinéma. Pour les concerts, il faut que je me fasse violence, prenant les places à l’avance afin d’être certain d’y aller, sinon, à la dernière minute, je me dégonfle souvent.

A quoi ressemble le monde, vu de ma caverne ? Qui sont réellement ces personnes avec qui je discute via le Mail, Messenger ou Skype. Les ombres sur les murs reflètent-elles fidèlement la réalité ? C’est sur Facebook, où j’ai vécu trop longtemps par procuration, que j’observe le plus de projections, souvent grotesque, du monde réel où le comportement des humains ressemble à s’y m’éprendre à celui des conducteurs de voitures dans un embouteillage. Les derniers événements, attentats, élections, prouvent encore une fois, s’il était besoin, que ce monde virtuel, bien utile au demeurant, reste un exutoire pour toutes les plus viles pulsions de l’espèce humaine.

Il faut que je sorte de temps temps de cette virtualisation caricaturale du monde afin d’affronter la vraie vie et les vrais humains. Sortir de la caverne, aller à la rencontre d’êtres fait de chair et d’os (je ne parle pas de mes deux ados et de mes collègues qui me détestent tous). Alors je vais partir en voyage, si si, avec mon épouse, sans les ados, des vacances. A l’étranger, dans un pays dont je ne connais pas la langue, visiter des musées, manger des plats inconnus, prendre des photos de monuments. Mais est-ce vraiment sortir de sa caverne ? Ce monde là n’est-il pas encore plus déformé que celui des réseaux sociaux ? Si assurément, mais cela me fera du bien de me déconnecter d’Internet, de ne pas chroniquer, de manger ailleurs et autrement, de visiter de magnifiques ruines antiques.

Alors certes, il va y avoir le stress des transports, la gestion des visites, de la location, la consommation d’aliments improbables, des dialogues de sourds en anglais, des queues dans les musées, des galères d’orientation, des additions incompréhensibles, mais qu’importe, je serai en vacances ! Voila un an maintenant que je ne me suis pas éloigné de plus de 150 km de chez moi. Il est temps que je sorte de ma coquille, même si je ne suis pas totalement réparé.

Nostalgie

Je me souviens d’une époque bénie, ou chaque promo reçue était une victoire, une découverte, d’une époque ou je trouvais le temps d’écouter tout ce qui arrivait, de trier avec l’oreille et pas en fonction de l’étiquette du groupe.

Mais c’était avant… J’ai l’impression d’être devenu une boite à lettre vivante, ingurgitant du mp3 à longueur de journée et régurgitant de la chronique.

L’équilibre entre petit webzine musical indépendant et grosse équipe bossant les 50 heures par semaine est vite franchie finalement. C’est mon choix stratégique, celui de vouloir rester petit, afin de ne pas me transformer en simple gestionnaire d’équipe qui n’écoute plus de musique tant il est débordé par les tâches administratives du magazine. Idéalement il faudrait être organisé en métiers: un chargé de communication, un web-designer, un DBA, un programmeur, un rédacteur en chef, des chroniqueurs, des relecteurs, des photographes, un spécialiste vidéo, un coordinateur. Bref une grosse équipe. Aujourd’hui nous sommes un chargé de communication, un web-designer, un DBA, un programmeur, un rédacteur en chef, six chroniqueurs, trois relecteurs, deux photographes, un spécialiste vidéo, un coordinateur. Sauf que nous sommes six… Alors certains possèdent plusieurs casquettes, par exemple, je suis chargé de communication, web-designer, DBA, programmeur, rédacteur en chef, chroniqueur, relecteur, photographe, spécialiste vidéo et coordinateur. C’est trop ? Oui, c’est trop.

Plus le temps passe, plus les labels et artistes nous reconnaissent et nous sollicitent. Qui irait s’en plaindre ? Chronique, interview, live report, annonce de concert, de festival, crowdfunding. La boite aux lettres se remplit de demandes. Et si nous avons le malheur de chroniquer du métal un jour, c’est dix artistes qui nous contactent. Alors, la plupart du temps, nous faisons profil bas, nous essayons tant bien que mal de rester dans le prog pour éviter les débordements. Mais c’est frustrant de s’interdire un bel album sous prétexte que le groupe joue du trip hop ou du pagan.

Que faire ? Grandir, se professionnaliser, trouver un modèle économique viable (je rigole là). Ne pas bouger, quitte à exploser par burn out ? Rétrograder et revenir à un simple blog ? Je me pose souvent ces questions, et je n’ai pas encore LA solution. Il faudrait trouver un juste équilibre entre plaisir et contrainte, comme ici dans ce blog. Je pense que de nombreux webzines sont confrontés à ce problème un jour: grandir, stagner ou mourir.

Combien de magazines ont fermé suite au départ de leur fondateur, à une grave crise interne ou à une expansion trop rapide et non contrôlée. Ne croyez pas que cela soit simple de trouver des collaborateurs qui travaillent juste pour la gloire et du mp3 watermarké. C’est même très difficile. Des gens qui savent écrire, écouter, garder un esprit indépendant, rendre leurs devoirs à temps, se fondre dans l’équipe et sans faire de vagues sont des perles rares. Nous avons connu notre lot de déboires comme tant d’autres et j’ai fini par devenir prudent. Le tout feu tout flamme, tout nouveau tout beau, ne dure jamais très longtemps et motiver ses troupes sur la durée n’est pas aisé tous les jours.

Actuellement Neoprog est une petite équipe qui fonctionne et s’entend bien. Il a fallu réduire la voilure des publications pour s’adapter à la production et garder du plaisir à chroniquer. Notre cadence pourrait encore baisser dans les mois qui viennent, alors je cherche à savoir ce qui est lu de ce qui ne l’est pas, et un sondage récent me confirme ce que je subodorai déjà :

Beaucoup de gens regardent nos articles sur Facebook sans aller les lire dans le webzine, se contentant de survoler le titre et de regarder l’image. Les chroniques sont lues, plus il y en a, plus la fréquentation du webzine est importante. Les interviews n’intéressent que très peu de monde, comme les live reports. Les actualité sont survolées, peut-être qu’elles n’apportent pas grand chose au final, quant aux vidéos de groupes, elles n’intéressent qu’une minorité, c’est vrai qu’elles arrivent le plus souvent sur Youtube avant d’être publiées chez nous.

Actuellement, afin de préparer les publications, le webzine m’occupe deux heures par jour, sans parler de la relecture, échanges de mails et bien entendu chroniques. C’est énorme, pour un résultat assez décevant en terme de visites. Le ratio travail/consultation ne justifie sans doute pas le temps investi, si ce n’est la passion.

Donc le plan est le suivant: se recentrer sur les chroniques et leur donnant une meilleur visibilité, n’interviewer des artistes que pour se faire plaisir, ne pas s’obliger à rédiger des live reports qui ne sont pas lus et limiter les actualités à l’essentiel, sortie d’album et tournées avec peut-être un rythme de publication hebdomadaire à moyen terme.

Les prochains arrivages

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L’éternel problème en musique, est que plus l’on connaît de bons groupes, plus le budget explose. En tenant un webzine, je me suis ouvert à de nombreux genres musicaux que je n’écoutais pas auparavant et à des groupes autrefois inconnus. … Continuer la lecture

L’orgue Hammond

Le point d’orgue de la semaine passée, fut le résultat du premier tour des élections présidentielles françaises, dimanche soir.

Je savais que les français ne goûtaient guère le rock progressif, il suffit d’aller à un concert pour le comprendre. Mais que le son magnifique de cet orgue ne recueille que six pourcent des suffrages, je ne l’aurai jamais imaginé. Certes, je ne pensais pas que cet instrument serait plébiscité mais de là à tomber si bas… Adieux le son analogique et vive le mp3 128 Ko du petit macron, à moins que vous ne préfériez le bruit des bottes noires cirées à la graisse humaine. Deux visions du monde s’opposent au second tour, l’ultra libéralisme pro européen, l’ultra protectionnisme anti européen.

J’aime la musique, pas le son compressé ou les marches militaires. Pourtant il me faudra choisir, car m’abstenir, ce serait tendre une carte blanche que s’empresseront de saisir ceux qui veulent plonger notre pays dans le chaos autarcique. J’ai en horreur le libéralisme, de la finance, mais encore plus la xénophobie et la préférence nationale. Alors je voterai Emmanuel Macron, n’espérant rien de sa politique, juste pour sauver les meubles. Difficile de choisir entre la peste et le choléra. L’heure n’est plus aux illusions, la cruelle réalité nous a rattrapé. Les français se sentent désespérés, ne croient plus aux anciens modèles et rêvent de miroirs aux alouettes.

Dans tous les cas, je me réjouis d’avance, à l’idée que notre nouveau chef d’état, qui qu’il soit, devra cohabiter, n’ayant pas de parti derrière lui et une majorité au parlement pour gouverner.

L’art de la politique sans fausse note…

L’envers du décors

Adolescent, alors que j’écoutais Genesis, Peter Gabriel ou de Marillion sur mon 33 tours, je fantasmais, comme bien d’autres, à l’idée de rencontrer mes idoles, de discuter avec eux de leur musique, d’être invité en backstage ou de me faire taper sur l’épaule par un chanteur de renommée internationale en buvant une bière avec lui.

Aujourd’hui, à cinquante ans révolus, je m’aperçois, que le fantasme est devenu réalité, que je suis passé de l’autre côté du rideau. Tout a commencé par des interviews par mails, une façon impersonnelle et peu stressante de poser ses questions. Il y a eu également quelques rencontres de musiciens français, et des invitations à assister à des concerts, parfois même de l’instant zéro jusque la conclusion de la soirée. Et enfin, depuis peu, des interviews de grosses pointures du progressif au téléphone ou via Skype. Depuis peu, car mon anglais étant minable, ma timidité maladive, je n’osais pas me lancer en direct. Il m’a fallu un premier galop en double pour oser continuer seul (merci Laurent). Cela fait drôle, d’avoir au bout du fil des personnes comme Neal Morse, Daniel Gildenlöw ou Arjen Lucassen. Avec le recul, on peut se dire que ce sont des personnes comme les autres, des artistes qui font leur job, n’empêche que discuter librement avec eux, leur poser des questions, les écouter plaisanter, décontractés et simples, sympas, ça fait vraiment tout drôle.

L’envers du décors, c’est de découvrir des personnes avec une vie, une famille, des amis, les contraintes de monsieur tout le monde,  doublées d’une vie d’artiste et qui enchaînent jusqu’à vingt interviews dans la même journée pour assurer la promotion de leur album. Le bonheur, ce sont les petites anecdotes qu’ils nous livrent comme le lave linge sèche linge du Z7, le petit passage chanté au téléphone ou des fous rires partagés pendant une interview. Des moments magiques, privilégiés, que je croyais ne jamais connaître un jour. Je mesure chaque fois ma chance.

Cependant, comme toujours, il y a le revers de la médaille de l’envers du décors de derrière le rideau. Tout d’abord, cela démystifie quelque peu ce monde magique que l’on regarde avec des yeux d’enfants (même si, le demi siècle passé, l’innocence s’est quelque peu émoussée, encore que). On ne regarde plus les musiciens, autrefois vénérés, de la même manière fatalement. On découvre l’homme derrière l’artiste, des fois c’est magique, des fois c’est décevant. Enfin, cela représente beaucoup de travail, vraiment beaucoup, imaginez donc: une heure pour préparer les questions, une heure d’interview, cinq heures de transcription anglaise, deux heures de traduction française, une heure pour la mise en ligne. Au final dix heures de travail laborieux pour trente minutes de discussion et une cinquantaine de vues pour l’interview sur le site, oui pas plus, nos interviews ne sont pas vraiment lues, c’est ainsi.

Nous sommes très souvent sollicité pour des interviews et nous n’en faisons pas souvent, vous comprenez maintenant pourquoi. Mais j’ai décidé de me faire plaisir et quand l’occasion se présente, de m’offrir une petite conversation privée avec les artistes qui me font vibrer. La démarche est totalement égoïste et alors ?

 

Ça coule de source

Les grandes manœuvres viennent de débuter, un nouvel Ayreon arrive le 28 avril. Impossible de passer à côté d’une telle sortie, le webzine doit être de la partie.

Première étape déjà lointaine, commander l’album, car je suis un inconditionnel. Seconde phase, essayer de sortir une chronique avant la date de parution.

Pas si simple, Arjen Lucassen vient de changer de label, de Inside Out il a rejoint les rangs de Mascot, et nous n’avions aucun contact chez eux.

  • Nouer des relations avec Mascot, check
  • Contacter Mascot pour obtenir une promo en avance de phase, check.
  • Quand le son arrive, écouter, réécouter et écouter encore les 1h30 du concept album. Check.
  • Lire l’imposant livret numérique de 28 pages en anglais, binaire, arabe et langue inconnue, afin de comprendre l’intrigue, check.
  • Recevoir la promo en CDs quelques jours plus tard d’un promoteur et recommencer l’écoute en profitant d’un son honorable, check.
  • Trouver la solution à l’énigme de TH-1 présente dans le premier morceaux « 01110100 01110010 01110101 01110011 01110100 01010100 01001000 00110001 », check.
  • Dégager un créneau horaire pour une interview avec Arjen via Skype, check.
  • Préparer des questions pas encore posées avec un temps limité à 25 minutes, check.
  • Commencer la rédaction de la chronique pour qu’elle soit prête à temps, check.
  • Faire les courses, aller bosser, dormir, ne pas stresser, check.

Mais qu’est-ce que j’ai pu oublier ?

  • Bosser mon anglais
  • Saisir les méta-données relatives à l’album dans la base de données du webzine
  • Bosser mon anglais
  • Vérifier ma config Skype, l’enregistreur Skype
  • Bosser mon anglais
  • Préparer la vidéo promotionnelle de l’interview
  • Bosser mon anglais
  • Se renseigner sur la prononciation du prénom de Arjen
  • Bosser mon anglais
  • Ecouter vraiment l’album et dégager ses temps forts
  • Bosser mon anglais

La troisième étape, la plus longue, consistera en ceci :

  • Relecture de la chronique et corrections puis mise en forme
  • Transcription de l’interview en anglais
  • Traduction de l’interview en français
  • Relecture des deux versions
  • Saisie des deux versions
  • Obtenir des visuels pour illustrer l’interview
  • Tout mettre en forme
  • Et publier

Corde raide

Je suis sur la corde raide. C’est avec des bouts de ficelle que je rafistole non agenda gribouillé, inventant des heures qui n’existent pas et ajoutant des jours dans le calendrier. Bien pratique la vingt cinquième heure du trente deuxième jour du mois pour caser l’interview retard. Entre le nœud plat pour fixer le cordier du violoncelle de ma femme, la connectique du home cinéma, les tendeurs pour palisser les arbres fruitiers et le nœud coulant pour le burn-out je me prends les pieds dans les câbles du micro au pied de la scène, à la recherche d’un coin pour dormir en pelote. Je perds mon self contrôle en démêlant les boucles de mon casque de baladeur, peinant à suivre la trame d’un concept album mal ficelé. Le temps file de plus en plus vite, les nuits élastiques sont au point de rupture, il faut que je dorme. Je vais jeter l’amarre, partir en croisière au loin et courir en string sur le pont du navire. Plus personne au bout du fil, pas de câble ethernet à connecter, aucun fil d’actualité à suivre; des vacances ! Plus que deux cent photos à développer, une interview à boucler, dix albums à chroniquer, trois live reports à publier, soixante vaisselles à nettoyer, cinq caddies à remplir, dix poubelles à sortir, vingt réveils à six heures du mat et je serai dans la file d’attente pour l’embarquement.

Choix cornélien

Ce soir, si tout va bien, je vais écouter Haken au Club de la Laiterie à Strasbourg. Ce sera mon premier concert de Haken, un événement donc. Pour l’occasion, je devrais bénéficier d’un pass photo, je dis bien devrais, car il y a toujours une certaine incertitude avant d’avoir franchi la porte de la salle avec l’appareil photo, surtout au Club, je ne sais pas pourquoi.

Le Club, est une petite salle, pas forcément bien fichue, avec la console qui prend beaucoup de place, une scène étroite, des enceintes surdimensionnées et peu de place pour bouger. Exercer la fonction de photographe de concert dans cette salle n’est pas aisée. Quand le public répond présent, qu’il s’agit de métal et que le public s’agite, comment dire, c’est l’enfer. La dernière fois, pour Esben & the Witch, je n’ai pas vraiment brillé. Là ce soir, il pourrait y avoir du monde, et, étant données les deux premières parties très métal, The Algorithm et Next To One, cela risque de chahuter dans le public.

Donc mon problème est le suivant, comment m’équiper ? Je sens, qu’encombré de deux boîtiers, histoire de passer d’une focale à l’autre sans changer d’objectif, je vais avoir du mal à bouger dans la foule compacte sans craindre pour le matériel. Alors j’hésite à ne venir qu’avec un seul objectif très polyvalent, quitte à perdre beaucoup en lumière; le Nikkor 18-140 ouvert à 3.5.

Pour compliquer le tout, demain matin, Laurent part pour le festival de Bergkeller –  Reichenbach et a besoin d’un des boîtiers pour couvrir le festival. Un argument de plus pour ne prendre qu’un seul boitier histoire qu’il n’arrive pas avec une batterie à plat et une carte SD pleine au festival. Vous me direz, je pourrais vider la carte mémoire à une heure du matin et recharger la batterie, mais bon voila, je me lève à 6h00 demain pour aller pointer à l’usine, alors bon, pas motivé…

Alors je fais quoi ?

Débordé

Débordé, je suis débordé de toutes part. Entre le nouveau Zelda sur la Switch qui me bouffe toutes mes soirées, les épisodes de l’excellente série The Colony sur TF1, la chronique du dernier JPL, la traduction de l’interview du groupe Defying, la gestion des news et promotions du webzine, des heures passées dans les cabinets médicaux, les compétions de tennis de table de mon gamin, les concerts et le data rescue je n’ai plus de temps à moi. Non content de cela, je me suis mis en tête de tenir un blog pour raconter ma vie sans intérêt.

Alors même si j’ai une furieuse envie de vous parler du vote utile aux prochaines élections, je n’ai pas le temps, désolé. Sachez simplement que je ne voterai pas utile pour une fois, j’ai déjà donné avec Chirac et Sarkozy (j’ai encore un goût de vomi dans la bouche), alors non.

Sinon pour revenir à l’essentiel, Zelda, Breath of the wild, est vraiment une tuerie, graphiquement comme pour l’univers. Outre la totale liberté de mouvements, les quêtes principales et annexes, le monde dans lequel se déroule l’aventure est fabuleux, immense et beau. Seul hic, je suis vraiment nul aux jeux vidéos, je meurs toutes les minutes… Mon gamin, qui a quasiment achevé l’histoire, me nargue en permanence. C’est vraiment agaçant. Du coup je suis bien obligé de passer des heures sur cette console dont la batterie s’épuise ou bout de trois, pour essayer de rattraper mon énorme retard. Alors si je chronique moins, ne cherchez pas la cause très loin, c’est la faute à Zelda. Ce qui me fait très peur, c’est l’arrivée imminente du Mario Kart 8 fin avril, là je vais vraiment avoir un gros problème.

Note : à l’instant où je poste ce billet, j’ai terminé la traduction de Defying, la chronique de JPL et le data rescue de 1923 à 1939 et là je corrige toute les fautes que je viens de lire. Je suis trop fort, je vais pouvoir jouer à Zelda ce soir.